Seul au sommet de cette côte de 4ème catégorie, il n’a plus jamais été revu par le peloton, 8 secondes plus tard, Jasper Philipsen (Alpecin) a accidentellement levé les bras. Deuxième de chacune des 3 premières étapes, il remporte sa première victoire lors de cette 109e Grande Boucle. Sans doute l’un des plus importants de sa carrière. Le Tour de France Laporte : “Une scène pour Van Aert ? Priorité pour Vingaard et Roglic, alors si tout va bien…” IL Y A 5 HEURES Contrairement à l’un des scénarios possibles qui laissait présager une bonne bagarre pour l’échappée, grâce à un départ adverse, seuls deux hommes sont passés à l’attaque en début de journée. L’increvable Magnus Cort Nielsen (EF Education-EasyPost) était encore de la partie, comme lors des deux étapes danoises d’affilée, prenant le volant du Français Anthony Perez (Cofidis). Récapitulatif de l’étape 4: Van Aert réveille le Tour et exclut la compétition
Cort Nielsen meilleur que les Bahamas
Au sommet de la côte de Remilly-Wirquin au km 72, Cort Nielsen prend la tête pour la 8ème fois consécutive. Une inscription. Le Danois efface alors la marque forgée sur les cols des Pyrénées par le légendaire grimpeur espagnol Federico Bahamontes en 1958. Le Danois ne s’arrête pas là, profitant de trois nouvelles ascensions pour porter son total à 11. Son maillot à pois est si solidement ancré sur ses épaules. Il devrait le tenir jusqu’aux Voges. Au moins. Après avoir profité d’un écart de 7’40” enregistré à 90 km de l’arrivée, le duo a rapidement vu sa couche fondre, tombant à une minute à l’entrée de la dernière heure de course. Perez ne voulait pas abandonner si vite et s’est placé en position finale, seul cette fois, devançant Kurt Nielsen à 45 kilomètres de la ligne d’arrivée. Le Toulousain, spécialiste de l’effort en solitaire et bon puncheur, a bien résisté pour être revu à seulement 11km de l’arrivée, au pied de la dernière côte du jour, le Cap Blanc-Nez (4ème catégorie).
Le coup Jumbo-Visma
Le peloton était complet. Mais seulement pendant quelques secondes. Jumbo-Visma a alors sorti le lance-flammes pour rôtir tous les sprinteurs ainsi que les leaders généraux. Après une ultime passe de Tiesj Benoot, Van Aert a pris les choses en main pour contrarier les deux derniers survivants à sa roue, Adam Yates (INEOS) et Jonas Vingaard (Jumbo-Visma), qui à quelques mètres de là auraient pu se retourner. . la descente avec son coéquipier et pour faire une belle opération avec lui dans l’ensemble, Tadej Pogacar n’a pas (pas ?) réussi à s’inviter à la fête. Les Jumbos foirent, Van Aert fait tout exploser : le coup massif du Cap Blanc-nez
7e victoire sur le Tour pour Van Aert
Maillot jaune sur le dos, Van Aert a rapidement creusé l’écart, sous l’effet du vent favorable et de la désorganisation d’un peloton abasourdi par cet uppercut qu’il n’avait pas vu venir. Le Belge a chronométré jusqu’à 27 secondes avant et en a tenu 8 sur la ligne, où il a scellé sa 7e victoire en carrière sur le Tour. Philipsen (Alpecin-Deceuninck), sans doute trop loin pour voir décoller la fusée WVA, pensait avoir gagné et a donné l’autre image forte de ce mardi en levant la main pour une 2e place. Christophe Laporte (Jumbo-Visma) complète le podium du jour, pour compléter sa belle photo d’entraînement, devant Alexander Kristoff et Peter Sagan. Philipsen pense avoir gagné… Mais Van Aert a déjà franchi la ligne Pas de favoris emprisonnés au classement général : les positions restent inchangées. Mais Van Aert a maintenant une couche intéressante de 25 secondes sur Yves Lampaert (Quick-Step Alpha Vinyl) et Tadej Pogacar (UAE Emirates). Que voit-il venir ces prochains jours, ce qui ne va pas non plus lui déplaire. A commencer par les pavés du mercredi en direction d’Arenberg. Le Tour de France Le classement des bonus après trois étapes HIER A 13:58 Le Tour de France Les gagnants et les perdants du Grand Départ danois HIER A 12H13