« Notre responsabilité est claire : ni compromission ni petits arrangements avec un président de la République dont nous contestons les orientations chancelantes depuis 2017 sur la dette, sur l’énergie, sur la souveraineté agricole et industrielle, sur la sécurité, sur l’immigration, sur la transition écologique, mais jamais de blocage stérile », promet Olivier Marleix. « Nous n’avons pas l’intention de tout paralyser, alors que notre pays a déjà pris trente ans de retard, faute d’une vision claire et d’une action résolue. Nous ferons tout pour que les cinq prochaines années soient plus utiles à notre nation que l’ont été les dix dernières. » « Nous avons pour boussole le bien commun de la France et des Français, affirme M. Marleix. Dès qu’il en sera question, nous serons au rendez-vous. » Dénonçant la « chienlit du Stade de France », le président du groupe LR à l’Assemblée affirme que cet épisode est « un énième symptôme de la lente déliquescence de l’autorité dans notre pays. » L’élu a également donné quelques pistes au gouvernement de Mme Borne pour que LR vote des textes avec eux : Si vous êtes disposés à construire assez de places de prison, nettement plus que les 2 000 places supplémentaires de la dernière mandature, vous pouvez compter sur nous. Si vous êtes disposés à instaurer des peines minimales exemplaires pour enfin sanctionner, vous pouvez compter sur nous. Si vous êtes disposés à plafonner strictement l’immigration en fonction de nos capacités d’assimilation, vous pouvez compter sur nous. Si vous êtes disposés à expulser les étrangers fichés radicalisations terroristes, vous pouvez compter sur nous. Pour lui, le travail est une valeur cardinale. « Oui, nous devons tout faire pour revaloriser le travail, et il n’y a pas de droit sans devoir. Si vous êtes prêts à exiger des bénéficiaires du RSA quinze heures d’activité, par exemple dans nos Ehpad, qui ne manquent que de présence humaine auprès de nos aînés, alors vous pouvez compter sur nous. » JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE »