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La frustration est palpable chez les survivants des pensionnats, dont certains ne pourront pas assister à la cérémonie au cours de laquelle le pape devrait présenter ses excuses aux Premières Nations.
« Nous n’avons que quelques jours pour donner 400 noms. Comment pouvons-nous faire ce choix alors que nous estimons le nombre de survivants des pensionnats indiens à plusieurs milliers chez les Premières Nations? a déploré Ghislain Picard, chef de l’Assemblée des Premières Nations du Québec-Labrador (APNQL).
Photo Agence QMI, Mario Beauregard
Ghislain Picard – Chef APNQL
Pour l’Assemblée, il est important que la réconciliation et la guérison des survivants soient au cœur de la visite du pape François.
“Les excuses de l’Église se font attendre depuis longtemps, elles doivent être faites avec accueil et compassion. Ces attentes plus que raisonnables ne peuvent être déçues », a déclaré M. Picard.
“Ce ne devrait pas être une date perdue”, a-t-il ajouté.