Quelques heures après l’élection d’Eric Coquerel à la tête de la commission des finances de l’Assemblée nationale, jeudi 30 juin, La France Insoumise a tenu à le défendre après des accusations portées contre lui.

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Par l’intermédiaire de son comité de lutte contre les violences sexuelles, le parti a publié une déclaration pour clarifier la situation. “Depuis plusieurs semaines, le député Eric Coquerel est la cible d’attaques sur les réseaux sociaux soupçonnés de son traitement des femmes”, a indiqué la commission. Selon lui, ces attaques “se sont intensifiées aujourd’hui après son élection à la présidence de la commission des finances”. Mais la commission affirme n’avoir “jamais reçu de rapport” à ce sujet “pour quelque raison que ce soit”.

“Et la lumière fut faite”

Des déclarations de réaction au discours de la militante féministe Rokhaya Diallo qui a confirmé, au micro de RTL, avoir « plusieurs sources au sein de LFI et [avoir] entendu maintes fois par les femmes au sujet du comportement [d’Eric Coquerel] “avec les femmes.” “Ce sont des choses qui reviennent sans cesse depuis plusieurs années”, a-t-il dit. L’auteur a précisé qu’”il ne s’agit pas [pour elle] porter des accusations », mais même si « la lumière est faite ». Il pointe également la différence de traitement à l’égard de Taha Bukhafs, dont la candidature aux élections législatives avait été rejetée, suite à des témoignages parvenus aux cadres de LFI.

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Dans son communiqué, le Comité La France Insoumise sur les violences sexuelles s’est dit “disponible pour écouter les femmes et recueillir leurs témoignages” et “regretté la propagation de rumeurs qui ne reposaient sur aucune preuve précise”. Si vous êtes témoin ou victime de violences domestiques, sexistes ou sexuelles, vous pouvez contacter le 3919 (appel gratuit depuis un poste fixe ou mobile) ouvert 7j/7, 24h/24. L’appel est anonyme et n’apparaît pas sur les factures de téléphone. Vous pouvez également signaler ces violences en ligne sur le site du service public, qui propose également un moteur de recherche pour trouver un commissariat ou une gendarmerie à proximité qui a le devoir de prendre votre plainte. Enfin, si vous le souhaitez, vous pouvez vous adresser à une structure d’accompagnement proche de chez vous et agréée par Solidarité Femmes.