Comme le rappelle Santé publique France, à ce jour, en France, 97 % des cas déclarés d’orientation sexuelle sont survenus chez des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH). Parmi les cas pour lesquels des informations sont disponibles, 75% déclarent avoir eu au moins 2 partenaires sexuels dans les 3 semaines précédant le début des symptômes. Dans ce contexte, les autorités sanitaires rapportent que sur ces 577 cas, 552 font l’objet d’une surveillance épidémiologique et concernent des patients âgés de 19 à 71 ans. Parmi ceux-ci, 29 sont immunodéprimés, 149 sont séropositifs (27%) et aucun cas n’est décédé. Sur les 577 cas recensés depuis l’apparition du virus, 387 ont été recensés en Ile-de-France, 52 en Auvergne-Rhône-Alpes, 37 en Occitanie, 30 en Nouvelle-Aquitaine, 23 en Hauts-de-France, 21 en Provence-Alpes-Côte d’Azur, 8 en Normandie, 6 en Grand Est, 5 en Bretagne, 4 en Pays-de-la-Loire, 3 en Bourgogne-Franche-Comté et 1 en Centre-Val de Loire.
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Enfin, selon la Santé publique de France, parmi les personnes concernées, 100 sont des cas secondaires, c’est-à-dire qu’elles avaient été en contact avec un cas de monkeypox dans les trois semaines précédant l’apparition des symptômes.
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