Une jeune femme de 20 ans, attaquée au couteau à Saint-Orens-de-Gameville (Haute-Garonne), au sud-est de Toulouse, est décédée vendredi 1er juillet. Son compagnon, également agressé, a été grièvement blessé. La Dépêche du Midi relate les événements.
Qu’est-il arrivé ?
Il est environ 22h40. quand, à Saint-Orens-de-Gameville, au milieu d’un quartier résidentiel, plusieurs habitants aperçoivent un jeune homme, ensanglanté, au milieu de la route. Il est en état de choc : “Il criait ‘Au secours ! Il a marché quelques mètres et s’est effondré”, raconte un habitant. Il explique aux passants que lui et sa compagne viennent d’être poignardés au coeur de leur domicile, qui se trouve à une centaine de mètres. “Il pouvait dire qu’on avait essayé de le tuer lui et sa femme”, décrit le parquet de Toulouse. La police s’installe au domicile du jeune couple. Ces derniers voient alors le corps d’une jeune femme sans vie, aux multiples coups de couteau, juste devant la porte d’entrée de l’immeuble.
Quel est l’état des victimes ?
La jeune femme, âgée de seulement 20 ans, a subi un arrêt cardiorespiratoire lorsque les gendarmes sont arrivés sur les lieux. Son décès a été annoncé dans la soirée. Son compagnon, âgé de 20 ans, a été grièvement blessé. Son pronostic vital est confirmé et il est transféré en urgence à l’hôpital de Rangueil (Toulouse). Il était dans un état stable samedi matin.
Que sait-on de l’attaquant ?
Plus tard dans l’après-midi, vers 1 h du matin, un homme a contacté les forces de l’ordre et a déclaré qu’il était derrière l’attaque au couteau. L’homme de 27 ans a été interpellé puis placé en garde à vue dans la nuit, près de Ramonville Saint-Agne. Grièvement blessé à la main, il a également été hospitalisé. Selon le parquet, l’auteur présumé et ses victimes se connaissaient.
Quel avenir pour la recherche ?
Une enquête pour “meurtre et tentative de meurtre” a été ouverte. Celle-ci a été confiée à la brigade de recherche de l’entreprise de Villefranche de Lauragais. Des techniciens médico-légaux ont enquêté sur la scène du crime et le médecin légiste a examiné le corps de la victime.