“Le scénario le plus probable est un ralentissement de l’économie, pas une récession”, a-t-il tenté de rassurer M. Girard, qui évalue les chances d’un ralentissement à 67%, contre 33% pour une récession. Le ministre avait avancé la même prévision à la mi-juin, alors qu’il estimait les chances d’une récession à 25 % plus tôt au printemps. Son chef, le premier ministre François Legault, avait pourtant rapporté pour sa part, même à la mi-juin, que le Québec avait une chance sur deux d’être en récession. Ce dernier s’attend également à ce que le taux d’inflation, qui a atteint 7,7 % en mai – le plus haut depuis janvier 1983 – culmine en juin avant de commencer à baisser. Rappelons que les économistes considèrent généralement qu’un État est en récession lorsque son produit intérieur brut a diminué pendant deux trimestres consécutifs. M. Girard devrait présenter une mise à jour sur l’état des finances du gouvernement le 15 août. Entre-temps, tout indique que la Banque du Canada augmentera encore son taux directeur de 0,5 ou 0,75. “Ce que nous voyons, c’est que les banques centrales se précipitent pour sortir d’une situation où le niveau des taux d’intérêt stimule l’économie. Nous voulons passer à un niveau neutre, entre 2,5 et 3 %, et nous y arriverons d’ici la fin de l’année », a déclaré M. Girard. «Il est fort probable que cela suffira et que l’économie pourra atterrir en douceur», a ajouté le ministre des Finances, qui promet toutefois que la Coalition avenir Québec proposera des mesures en campagne électorale pour aider les ménages touchés par la hausse des prix. . coût d’une multitude de produits.