Ainsi, elle interdit désormais à la FNC d’utiliser ou de reproduire les trois affiches concernées et la carte graphique de la LPO « sous quelque forme et à quelque titre que ce soit » et ordonne leur retrait de leur site Internet. L’organisation a également été condamnée à verser 10 000 € d’indemnités à la LPO pour frais de justice.
“La justice vient de tourner la page sur cette tourterelle”
Contactée par l’Agence France-Presse, la FNC s’est refusée à tout commentaire. La LPO a pour sa part salué cette décision de justice en faveur de la protection de ses droits de propriété intellectuelle.
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Dans un communiqué rendu public lundi, le président de l’association de protection de la nature, Allain Bougrain-Dubourg précise :
Pollution au plomb, destruction d’espèces en mauvais état de conservation, lutte contre la création d’aires protégées, lâchers de gibier d’élevage, destruction de petits prédateurs alliés à l’agriculture… Après un tel record, les chasseurs voudraient se croire les premiers défenseurs de l’environnement en France, principalement en plagiant la LPO.
Cette campagne de communication, initialement destinée à redorer l’image écornée des chasseurs, avait été critiquée par plusieurs associations de protection de l’environnement et avait déjà fait l’objet de plusieurs réponses.
L’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) avait estimé en 2018 que l’allégation des “premières écologistes en France” à propos des chasseurs n’était pas fondée sur des “preuves objectives et vérifiables”, demandant à la RATP d’ajouter un point d’interrogation aux affiches collées sur Paris. métro.
La FNC a ensuite été condamnée en février 2021 par le tribunal de Paris pour “parasitisme contre l’association LPO France”. Une décision dont les chasseurs avaient fait appel.
Le monde avec l’AFP