Tout commence lorsque Samy, originaire d’Argenteuil dans le Val-d’Oise, débarque le dimanche 26 juin au commissariat du 18e arrondissement de Paris, déposé par une équipe du 11e arrondissement. Après s’être entretenu avec la classe, il entre dans son entreprise et explique qu’il est un “collègue” de la PJJ à la recherche d’un mineur en fugue qui se trouverait près de Barbès. Il n’en faut pas plus pour monter dans une voiture sans trouver le jeune homme en question. Mais certains policiers semblent avoir des doutes et commencent à se poser des questions sur son parcours. De retour au commissariat, alors que Samy prend sa pause déjeuner avec la police, les interrogatoires se poursuivent, jusqu’à ce que le mythologue commette une erreur dans sa formation.
Un haut-parleur et une lentille
La police a alors procédé à son arrestation et à une fouille corporelle. Ils découvrent que ce qui ressemblait à un pistolet et à un ballon sous sa veste est en fait un haut-parleur portable et un objectif de 20 cm. En tout, Samy aurait trompé au moins trois postes de police et patrouillé aux côtés de vrais officiels une demi-douzaine de fois. “Il n’était pas vraiment mauvais, il a mieux coupé que certains d’entre nous”, raconte un vrai pacifiste à nos confrères de Paris. « Et surtout, il connaissait tout le vocabulaire policier. Honnêtement, c’était vraiment une bonne illusion », ajoute un officier. Lire la suite Déjà connu pour s’être fait passer pour un officier de brigade des chemins de fer et inspecteur des trains, Samy devrait être immédiatement jugé pour “fausse plainte auprès d’une autorité judiciaire ou administrative ayant entraîné une enquête inutile, usurpation de titre, de diplôme ou de loi et atteinte au service public”. Vous pouvez également être intéressé par ce contenu