je suis le bordel [fucking] Président. Emmenez-moi au Capitole, aurait dit M. Trump en prenant la barre, selon ce qu’il a dit à Mme Cassidy quelques minutes après cet incident, l’adjoint de M. Meadows, Anthony Ornato. L’histoire a été racontée à Mme Cassidy par M. Ornato à la Maison Blanche, en présence du chef de la sécurité du président, Robert Engel, qui avait été chargé de cette tâche. Ce dernier, qui avait refusé de suivre l’ordre du président, n’a pas corrigé les faits évoqués par M. Ornato, les laissant croire à leur authenticité. Citant des déclarations d’Anthony Ornato, il a également affirmé que Donald Trump aurait utilisé son autre main pour retenir M. Engel en la plaçant près de son cou alors qu’il agrippait le volant de la limousine. Le président républicain a voulu se rendre au Capitole après s’être entretenu avec des partisans à l’extérieur de la Maison Blanche alors que l’élection présidentielle, qu’il a perdue face au démocrate Joe Biden, devait être certifiée au cours d’un processus présidé par son ancien vice-président Mike Pence. Nous nous battrons comme des diables. “Et si vous ne vous battez pas comme des diables, vous n’aurez plus de pays !”, a-t-il alors tiré sur ses partisans. Ces derniers ont alors pris d’assaut le Capitole devant des policiers choqués qui n’ont pas pu contenir la foule.
Conscient de la présence de militants
Alors qu’un responsable de la sécurité a averti que certains manifestants avaient des armes à feu ou même des lances au bout des drapeaux, Mark Meadows a à peine réagi et a continué à regarder son téléphone, a déclaré Cassidy à Hutchison. Selon Mme Hutchinson, Trump était parfaitement conscient que certains de ses partisans étaient armés. Avant de prononcer son discours, il s’était plaint que la foule venue l’entendre était très réduite et on lui avait dit que les gens refusaient d’entrer dans l’enclos de fortune pour ne pas avoir à décharger leurs armes dans le feu comme il se doit. L’ancien président américain Donald Trump lors d’un discours le 6 janvier 2021. Photo : Reuters / JIM BOURG ça m’est égal [I don’t fucking care] s’ils ont des armes. “Ils ne sont pas là pour me faire du mal”, a-t-il déclaré avant de s’adresser à la foule, selon Hutchinson. Trump voulait que la sécurité soit assouplie afin que les gens puissent s’approcher de sa plate-forme, même s’ils étaient armés. Mme Hutchinson a également déclaré que l’avocat de la Maison Blanche, Pat Chipolone, voulait tout mettre en œuvre pour empêcher le président Trump de se rendre au Capitole. Nous serons accusés de tous les crimes imaginables, lui a-t-il dit le 3 janvier. Nous devons nous assurer que cela ne se produise pas. Ce serait une très mauvaise idée. D’ailleurs, il n’est pas le seul à l’avoir prévenue, avant les événements, des dangers dont elle est enceinte. Mme Hutchinson a déclaré que son patron, Mark Meadows, lui avait dit que les choses pourraient devenir très, très mauvaises le 6 janvier. Peu de temps après que les premiers manifestants ont commencé à entrer dans le Capitole, a déclaré Mme Hutchinson, l’avocat Pat Chipolone s’est précipité au bureau de M. Meadows pour exiger une réunion d’urgence avec le président. Le directeur de cabinet aurait alors répondu que le président ne voulait pas intervenir. Le conseiller a répondu : Mark, il faut faire quelque chose sinon des gens vont mourir et le sang sera entre tes putains de mains, selon Mme Hutchinson. Au lieu de cela, l’avocat personnel du président Trump, Rudy Giuliani, lui a dit quelques jours avant la tempête du Capitole : Nous irons au Capitole. Sera parfait. Le président sera là. Il aura l’air fort, dit-il. “Si je me souviens bien, c’était la première fois que j’étais effrayée et nerveuse à propos de ce qui pourrait arriver le 6 janvier”, a déclaré Mme Hutchinson. Il a également informé la commission d’enquête que Mark Meadows et Rudy Giuliani avaient exprimé leur souhait de bénéficier d’une grâce présidentielle pour leur participation aux événements du 6 janvier.
Recherche approfondie
Pendant près d’un an, ce comité a entendu plus de 1 000 témoins, dont deux enfants de l’ancien président, et examiné 140 000 documents pour faire la lumière sur les faits et gestes précis de Donald Trump avant, pendant et après l’incident. . Ces neuf élus – sept démocrates et deux républicains évincés par leur parti – ont dévoilé mi-juin lors d’une audition publique, une histoire qui place Donald Trump et son entourage au centre d’une tentative de putsch. Vidéos et témoignages à l’appui, ils décrivent minutieusement les pressions de toutes parts sur le milliardaire pour rester au pouvoir jusqu’à l’attaque du Capitole par ses partisans le 6 janvier 2021. Le milliardaire républicain, qui flirte ouvertement avec l’idée de briguer la présidence en 2024, dénonce avec virulence le travail de la commission, l’accusant d’être une parodie de justice et une chasse aux sorcières. Son parti, qui contrôle toujours d’une main de fer, a déjà promis d’enterrer les conclusions de la commission s’il devait prendre le contrôle de la Chambre des représentants lors des élections partielles. , En novembre.