Les Jumbos foirent, Van Aert fait tout exploser : le coup massif du Cap Blanc-nez De toute évidence, le coup d’État était pré-planifié et le plan a été magistralement exécuté. “Avant longtemps, nous avions bien suivi le parcours, nous savions qu’il serait exigeant avec beaucoup de hauts et de bas. C’était clair qu’on allait essayer quelque chose avec le groupe dans la dernière montée“, a confié le gagnant du jour.Nous avons planifié notre attaquea confirmé son coéquipier Nathan Van Hooydonck, qui a allumé la mèche. Chaque année, nous étudions le parcours du Tour dans les moindres détails et nous savions qu’il y avait quelque chose à faire aujourd’hui.” Le Tour de France Le peloton frissonne devant les pavés : “On a peur mais on a envie d’y aller” IL Y A UNE HEURE Les conditions de cette ouverture du Tour ont finalement convaincu Van Aert et son équipe de passer à l’attaque. “Je ne voulais plus risquer de perdre un nouveau sprint, détaille le Belge. Le plan était de tenter quelque chose pour le classement général ainsi que le maillot vert. Nous avons attaqué fort dans la dernière montée, la première, avec ces deux objectifs en tête. Nathan van Hooydonck a commencé le mouvement, Tiesj Benoot a suivi et nous avons entendu sur nos radios que l’attaque avait fait des dégâts. Nous avons donc couru au sommet pour voir ce qui se passerait. Mais je ne m’attendais pas à être seul.” Van Aert : “On pensait qu’on irait au sommet”
Pogacar : “Il a époustouflé tout le monde”
C’était peut-être le seul petit regret de la formation néerlandaise, qui n’a pas pu rééditer la frappe de Paris-Nice, alors qu’elle avait réussi un triplé fantastique dès la première étape, battant Christophe Laporte devant Van Aert et Primoz Roglic. Jonas Vingaard n’a pas pu accompagner son coéquipier en haut et ce n’est peut-être pas pire en bas. Cela évite un premier débat fortement soutenu autour du binôme qu’il forme avec Roglic. En tout cas, la démonstration de force n’est pas passée inaperçue. “C’est un peu notre spécialité, notre truc, ce genre de parcours où il faut faire un effort très court mais très violent, souligne Lapore. L’équipe est encore enrichissante aujourd’hui et c’est super.” Mais si le collectif Jumbo a basculé, c’est bien Van Aert qui a le plus impressionné sur la route de Calais, tant par sa façon de mettre tout le monde à l’écart que par la facilité avec laquelle il respectait le peloton (ou ce qu’il en restait) dans le dix derniers kilomètres. “Je me suis senti voler dans les 10 derniers kilomètresadmet Flemandos. Gagner une étape comme celle-ci, avec le maillot jaune, c’est beau !“Primoz Roglitz est devenu fou.”Ouais, c’est fou. Wout est à moitié humain, à moitié moteur, sourit le Slovène. Quand il part comme ça, personne ne peut le suivre. J’aimerais bien, mais ce n’était pas possible. Il est vraiment incroyable.” Comme son compatriote et rival, Tadej Pogacar a observé tout cela d’assez loin. Les deux Slovènes se sont très mal placés au pied de la montée et, vu le rythme effréné de l’étape, ce n’était pas une bonne idée. Mais par rapport à Van Aert, rien ne changerait. “Pogi” l’a avoué, et n’a pas été surpris par ce coup. “On pourrait s’attendre à quelque chose comme çajuge le double tenant du titre. Wout van Aert était clairement le plus fort aujourd’hui, il a époustouflé tout le monde, il mérite vraiment sa victoire. Il était en feu.” Récapitulatif de l’étape 4: Van Aert réveille le Tour et exclut la compétition Le Tour de France Le profil, les horaires, la carte : Tout ce qu’il faut savoir sur la 5ème étape IL Y A 3 HEURES Le Tour de France Discussions sur la tournée : la plus belle de Van Aert ? IL Y A 4 HEURES