Posté à 15h23
Pour 4 dollars par mois, les utilisateurs de Snapchat+ auront accès à des fonctionnalités supplémentaires, mais la publicité ne disparaîtra pas de leurs écrans. “Notre modèle financier reste avant tout basé sur les revenus publicitaires, mais nous considérons les abonnements comme un modèle potentiellement intéressant”, précise l’équipe dans un communiqué. Snapchat compte plus de 332 millions d’utilisateurs actifs quotidiens dans le monde, selon la société basée en Californie. Il a généré plus de 4 milliards de dollars de revenus en 2021, mais n’a jamais réalisé de bénéfice net annuel. La version payante de l’application sera initialement disponible dans dix pays, dont les États-Unis, la France, l’Australie et l’Arabie saoudite. Les abonnés auront plus d’options pour personnaliser leur profil, mettant en avant, par exemple, leurs amis préférés. Ils auront également plus d’informations sur le nombre de contacts intéressés par leurs “Stories”, un format temporaire créé par Snapchat et copié depuis par ses concurrents. Fin mai, Snap a publié un avertissement sur les bénéfices qui a fait baisser le cours de l’action. Comme d’autres plateformes, Snapchat souffre de la crise financière (inflation, lenteur de la chaîne d’approvisionnement, etc.) qui grève les budgets des annonceurs. Elle souffre également d’une évolution de la réglementation d’Apple, qui impose aux éditeurs d’applications d’obtenir le consentement des utilisateurs avant de les tracer dans leur navigation de collecte de données à des fins publicitaires. La plupart des grands réseaux sociaux ont commencé à diversifier leurs sources de revenus, après des années qui dépendent principalement de publicités ciblées à très grande échelle, basées sur la collecte de données personnelles. Ce modèle est contesté par les régulateurs soucieux de mieux protéger la vie privée des utilisateurs.