Éric Coquerel, le nouveau président de la commission des finances de LFI (La France Insoumise), a déploré dans une tribune publiée samedi dans l’édition en ligne de Journal du dimanche“des rumeurs sans fondement”, tout en étant mis en cause par la militante féministe Rokhaya Diallo pour “son comportement avec les femmes”. “Depuis plusieurs années maintenant, une notoriété s’est développée pour moi, sur les réseaux sociaux”, débute le député dans cette tribune, qui estime que “l’accusation a varié dans le temps du ‘gros flirt’, à des actes de harcèlement sexuel voire d’agression”. à présent”. comportement innaproprié””. Mais “je n’ai jamais eu recours à la violence physique ou psychologique ni à la coercition pour obtenir un signalement, qui caractérise le portail des comportements criminels dans le domaine des violences sexistes et sexuelles”, affirme le nouveau président de la commission des finances de l’Assemblée nationale.

“Rien n’est jamais sorti en raison d’un manque de preuves qui pourraient constituer une conduite criminelle”

Selon lui, “rien n’a jamais été révélé par manque de preuves pouvant constituer une conduite criminelle, une raison majeure pour laquelle un criminel est susceptible d’être dénoncé publiquement”. Il estime toujours que “cette rumeur a pourtant été rediffusée à partir d’une enquête sur le sexisme à LFI dans le journal discuter en septembre 2018 », qu’il qualifie de « bâclé ». “Le journaliste cite, sous le sceau de l’anonymat, deux courts témoignages sur un député, également anonyme, coupable de gestes et agissements qualifiés de ‘lapsus, frisant le harcèlement’”, déplore Éric Coquerel. Il explique que les “attaques” contre lui ont recommencé “peu avant les élections législatives de 2022”, “à partir de comptes souvent créés de toutes pièces et notamment de comptes twitter qui se disent proches du printemps républicain ou encore de LaREM”. Il s’agira également d’une tentative de compensation des accusations impliquant Damien Abad.

Le député déclare sa solidarité avec le mouvement #MeToo

Dans ce texte, Éric Coquerel affirme n’avoir jamais « voulu répondre directement à ces rumeurs et calomnies », pour ne pas leur donner « des audiences multiples » et considérant « qu’il n’était pas question de (la) plainte du public ». Enfin, le député LFI a exprimé sa “pleine solidarité avec le mouvement #MeToo” et a appelé la société “à se prémunir contre la noyade dans les rumeurs”. Selon lui, “l’interrogatoire public ne doit pas être possible sans un rapport précis, identifié, vérifié, respectant ainsi la parole des femmes. Sinon la porte est ouverte à l’arbitraire et au très réactionnaire « il n’y a pas de fumée sans feu ». Ces derniers jours, le comité contre les violences sexuelles de La France insoumise a défendu jeudi le député contre “des rumeurs sur son comportement avec les femmes”, assurant qu’il n’avait jamais reçu de signalement à son sujet. Parmi ces accusations on retrouve notamment la journaliste Rokhaya Diallo, qui est intervenue sur l’antenne de RTL. “J’ai souvent entendu des femmes parler du comportement qu’il aurait avec les femmes. C’est quelque chose qui est revenu plusieurs fois au fil des ans”, a-t-elle accusé. Jeanne Bulant Journaliste BFMTV