• À lire aussi : Lutte intestine majeure au sein de la police de Repentigny « Chez nous, nous n’avons pas honte des actions de notre service de police. Au contraire, nous en sommes très fiers et tout va bien”, a expliqué le maire Nicolas Difour lors d’un entretien téléphonique. Le Journal a rapporté mardi que Daniel Archibald, directeur adjoint au Service de police de la ville de Repentigny, a récemment déposé une poursuite devant le tribunal de Joliette. Il réclame plus de 1,8 million de dollars de dommages-intérêts à son agence et à d’anciens collègues, affirmant que l’environnement de travail était “toxique” pour lui. “Ce n’est pas sa première tentative de porter plainte contre nous et ça a toujours été un peu raté, car il n’y a rien de fondé. […] Cela ne s’est jamais matérialisé », a déclaré M. Dufour. Dans la requête, Archibald prétend qu’il fait l’objet d’un congédiement déguisé. Il est toujours directeur par intérim, mais est actuellement en congé de maladie, a déclaré le maire. Recrutement policier raciste Archibald affirme également dans la poursuite qu’il a découvert un stratagème mis en place pour exclure les candidats racistes qui voulaient devenir policiers à Repentigny. « Il nous accuse de profiler des recrues, mais des policiers racistes ont été embauchés en même temps qu’il porte plainte. Il y a des choses incohérentes », a déclaré le maire Dufour. Ce dernier, qui a été élu en novembre dernier, n’a toutefois pas été en mesure de préciser combien d’officiers de différents types avaient été recrutés à l’époque ni combien sont actuellement en poste. Le maire a toutefois soutenu que Repentigny « est confiant et prêt à se défendre » devant les tribunaux contre les allégations portées dans la poursuite civile contre la municipalité.
Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.