• À lire aussi : Pow Wow déménage Wendake • A lire aussi : Visite du pape : “il ne faut pas en faire un rendez-vous manqué” « Après trois décennies de plaidoyer et des mois de négociations, je suis fier d’annoncer, au nom de l’Assemblée des Premières Nations (APN), que nous avons franchi une autre étape historique pour nos enfants et leurs familles », a déclaré le chef régional de l’APN au Manitoba, Cindy. Woodhouse a déclaré dans un communiqué. « Nous avons gardé nos enfants dans nos cœurs et nos prières tout au long des négociations pour parvenir à un accord qui, selon nous, respecte équitablement les ordonnances du Tribunal canadien des droits de la personne de 2019 et élargit la portée des enfants et des familles des Premières Nations qui ont droit à une indemnisation pour discrimination en vertu de la le programme fédéral des services à l’enfance et à la famille des Premières Nations et l’application stricte du principe de Jordan », a-t-il ajouté. De son côté, le gouvernement fédéral a parlé d’« une entente de règlement historique – la plus importante de l’histoire du Canada – qui reconnaît les torts subis par les enfants des Premières Nations et leurs familles ». “Les dommages historiques exigent des réparations historiques. Bien qu’aucun montant d’indemnisation ne puisse compenser la douleur et le traumatisme que les actions du gouvernement du Canada ont causés aux enfants et aux familles des Premières Nations, cette entente de règlement finale est une étape importante vers la reconnaissance du préjudice causé et le début du dur travail de guérison. », a déclaré la ministre des Services aux Autochtones, Patty Hajdu. L’accord de 20 milliards de dollars prévoit une indemnisation pour les enfants “qui ont été retirés de leur foyer dans le cadre du programme des services à l’enfance et à la famille des Premières Nations entre le 1er avril 1991 et le 31 mars 2022”, ainsi que ceux “affectés par la définition étroite de Jordan”. Principe adopté par le gouvernement entre le 12 décembre 2007 et le 2 novembre 2017.’ Les enfants qui n’ont pas reçu ou n’ont pas reçu un service ou un produit public essentiel tardivement entre le 1er avril 1991 et le 11 décembre 2007 peuvent également être indemnisés, et les parents ou grands-parents qui s’occupent de ces enfants peuvent également avoir droit à une indemnisation. Bien que cette entente de règlement définitive soit assujettie à l’approbation du Tribunal canadien des droits de la personne et de la Cour fédérale du Canada, l’APN s’attend à ce que l’indemnisation commence à être versée aux Premières Nations l’an prochain. La proposition d’approbation du règlement devrait être entendue par la Cour fédérale du Canada en septembre 2022. L’entente comprendra un protocole de distribution, qui précisera qui sera admissible à une indemnisation et comment demander une indemnisation.