Publié il y a 3 heures, juste mis à jour Le pouvoir d’achat est invoqué depuis quelques mois comme l’une des premières préoccupations des Français. Renata Photography / stock.adobe.com Le projet de loi sur le pouvoir d’achat présenté jeudi en conseil des ministres prévoit un triplement du coup de pouce créé après la crise des gilets jaunes. Le quinquennat a enfin commencé, les premiers comptes sont dévoilés. L’une d’elles, concernant le pouvoir d’achat, a été présentée jeudi en Conseil des ministres. Alors que la question est devenue l’une des principales préoccupations des Français ces derniers mois, le gouvernement a voulu en faire l’un des symboles de la nouvelle législature entrée en vigueur il y a quelques jours. Dans le projet de loi, une mesure vient renforcer un dispositif déjà en place : la prime Macron, lancée fin 2018 en réponse à la crise des gilets jaunes, qui permet aux entreprises de récompenser leurs salariés en fin d’année. Avec un plafond compris entre 1 000 € et 2 000 € – si un mécanisme d’intéressement est mis en place – ce coup de pouce, exonéré de cotisations salariales et patronales et défiscalisé, pourrait être triplé. Lire aussi Carburant, contrôle alimentaire, loyers… Ce que propose le gouvernement pour le pouvoir d’achat Renouvelée pour l’année 2022, la prime, sans plafond, “peut être versée à tous les salariés, pour un montant maximum de 3.000 euros pour toutes les entreprises et de 6.000 euros pour celles qui ont créé un système d’intéressement”. nous rappelle le gouvernement. Pour l’obtenir, un salarié, un apprenti, un intérimaire ou un fonctionnaire doit percevoir un revenu mensuel inférieur à trois SMIC dans l’année écoulée. Si l’employeur n’est pas obligé d’accorder cette prime, il peut la différencier selon des critères directement liés au salarié : conditions de travail, temps de travail, etc. Parvenu à l’Assemblée nationale le 18 juillet, le projet de loi pourrait être largement amendé par la Chambre basse. Emmanuel Macron n’ayant plus la majorité absolue, va devoir affronter les différents partis d’opposition pour trouver un compromis, notamment avec la droite. Si la prime Macron a bénéficié à 5 millions de Français sur trois ans, selon l’exécutif, nul ne sait si et comment elle pourrait être repensée après les débats parlementaires. À VOIR AUSSI – Pouvoir d’achat : ‘Les entreprises qui peuvent augmenter les salaires devraient’, exhorte Bruno Le Maire