Cédric Tauleygne est considéré comme un gars responsable et investi par ses anciens potes cyclistes. Alain Guinle, président de L’Amicale laïque de Tostat, club de cyclo-cross des Hautes-Pyrénées, a bien connu le trentenaire qui a arrêté le vélo en 2018. “S’il a fait ce qu’on le soupçonnait, c’est impardonnable”, a-t-il ajouté. poursuit Alain Guinle. . Cédric Tauleygne avait une autre passion, celle du tir sportif. Lors de perquisitions menées par les enquêteurs à son domicile de Barbazan-Dessos mardi 5 juillet, des fusils et des pistolets ont été saisis. Tout est conforme selon les informations de « La Dépêche du midi ». Et au club Cible Tarbes Pyrénées de Tarbes où il a été licencié, l’auteur présumé du double meurtre a fait bonne impression.

En arrêt de travail le jour de l’incident

Au sein de l’entreprise, où il travaille depuis une quinzaine d’années, Cédric Tauleygne est réputé être un bon élément, qualifié de “très gentil” mais discret. Il n’a jamais évoqué sa passion pour les armes, le vélo et encore moins ses problèmes conjugaux. “Nous ne savions même pas qu’elle était en train de divorcer”, raconte un collègue. Le 4 juillet, le principal suspect ne s’est pas présenté au travail, affirmant qu’il était “en congé de maladie” lorsqu’il a reçu un appel d’un collègue qui craignait de ne pas être vu. Lorsqu’ils ont appris la vraie raison de son absence : « On hallucinait ! »

Trouvé en Espagne