“Vous avez un président de la République qui a été élu en avril, qui a été battu aux élections législatives en juin. Vous avez un Premier ministre, Mme Bourne, qui, face à cette situation, présente sa démission au président qui la refuse. Et donc vous avez un gouvernement complètement étriqué, voire illégitime, quand Mme Bourne n’est pas soumise au vote des députés”, a évalué le député du Nord, avant d’ajouter : “C’est du jamais vu depuis trente ans”, en France et “c’est un tradition républicaine. Dans toutes les grandes démocraties, nous le faisons.” “S’il n’y a pas de vote de confiance, il faut que le Parlement puisse voter, même parce que ce vote remet les députés en place”, a plaidé M. Quatennens, arguant qu’il n’y a que deux positions : être pour et être majoritaire ou voter contre et être dans l’opposition. “Concernant l’organisation de l’élection, en fait, c’est le moment de remettre en question certaines choses”, a-t-il également fait valoir à propos de l’élection présidentielle, notamment la répartition qu’il jugeait inégale selon les régions et les régions. , et tandis que Jean-Luc Mélenchon a demandé hier une commission parlementaire pour organiser le vote lors des élections présidentielles. Cependant, Adrien Quatennens a insisté sur le fait que le résultat des élections lui-même n’allait pas être remis en cause. Sur la question du pouvoir d’achat, le député a fait valoir qu’”il y a ceux qui souffrent de la hausse des prix et ceux qui en profitent”, revenant sur la volonté des Nupes de taxer jusqu’à 25% les “bénéfices excédentaires réalisés par les grandes collectifs, dans le cadre de son projet de loi « urgence sociale » qu’elle a présenté hier. « Est-ce qu’Emmanuel Macron est prêt à mettre ce projet de loi à l’ordre du jour et à appeler ses troupes à l’examiner et, le cas échéant, à le voter ? », a-t-il dit, estimant que le blocus menaçant vient du camp présidentiel plutôt que de l’opposition. Interrogé sur Taha Bouhafs et ses accusations contre LFI concernant le manque de transparence entourant la procédure interne diligentée contre lui pour “violences sexuelles”, le député du Nord a répondu : “Il veut se défendre, il a le droit de le faire et donc peut être entendu par nos autorités. Mais je tiens à avertir d’une chose : nous ne pouvons pas remplacer la justice. Nous sommes un mouvement politique, les décisions que nous prenons sont proactives pour protéger les femmes. Cependant, nous encourageons évidemment les lanceurs d’alerte à porter plainte, y compris pour que les dénoncés puissent se défendre. »