Le témoignage de la femme a été publié par Mediapart mi-juin sous le pseudonyme présumé de “Laëtitia”. Selon le site d’enquête, la plaignante est une « élue centriste », qui accuse le ministre d’avoir tenté de la violer lors d’une soirée organisée chez lui à Paris au premier semestre 2010. Au moment des faits de la plaignante, la Laëtitia était le président d’une fédération du mouvement de jeunesse du Nouveau Centre, dont Damien Abad, alors député européen, était le président national. Interrogé par l’AFP, l’avocat de la plaignante n’avait pas répondu en fin de journée.
“Si justice est rendue, nous supporterons toutes les conséquences de cette décision”
“Il ne voit pas qui il est”, a déclaré mardi à BFMTV l’avocat de Me Benoît Chabert, confirmant que son client était “parfaitement innocent”. “Les faits rapportés dans un communiqué de presse sont faux et il les conteste catégoriquement.” Interrogé par l’AFP, Me Chabert s’est refusé à tout commentaire. “Une fois de plus, je remets fortement en question toute allégation de tentative de viol ou d’agression sexuelle”, a déclaré le ministre dans un communiqué écrit transmis à la presse lundi. Je ne laisserai pas ces accusations fausses et scandaleuses sans réponse. A partir de ce jour, j’ai demandé à mes avocats d’intenter une action en diffamation. » Une enquête ministérielle place le gouvernement dans une situation délicate : fin mai, lorsque des allégations de violences sexuelles éclatent lors de son premier mandat, la Première ministre Élisabeth Borne assure : « S’il y a de nouvelles preuves, si justice est rendue » Encore une fois, nous verrons toutes les conséquences de cette décision.”