• Lisez aussi: Le Kremlin espère que «plus de professionnels» arriveront au pouvoir au Royaume-Uni • Lire aussi : Sept civils morts, deux blessés à Donetsk, Ukraine Compte tenu de la présence à Bali du chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, “nous nous attendons à une confrontation assez rude”, a déclaré jeudi une source diplomatique française. “La Russie a choisi de participer car elle se place dans une situation où elle viole certains des principes fondamentaux du G20, qui sont la coopération, le dialogue et la gestion des différends par des méthodes pacifiques plutôt que par la force”, a ajouté la source. Lors de cette rencontre, la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna “veillera” avec ses homologues européens du G7 et les Européens “à ce qu’il n’y ait pas de business as usual dans la discussion et dans le traitement de la Russie dans ce club”. Le G20, club des 20 plus grandes économies mondiales, compte dans ses rangs des États occidentaux qui ont imposé des sanctions à Moscou – comme l’Union européenne ou les États-Unis – mais aussi d’autres plus réservés sur l’avenir, comme la Chine, l’Inde ou l’Afrique du Sud. Face à ces “questions” et à ces “nuances”, l’enjeu pour la France et ses partenaires européens sera “de répondre aux contrevérités et au récit russe qui tentent de déplacer la cause des troubles et non à la guerre des Russes”. agression. mais pour la réponse internationale, notamment la réponse européenne et du G7 à cette agression », ajoute la source française. Le sommet du G20 sera l’occasion « de clarifier clairement le rôle des sanctions internationales, qui doivent rendre le coût de la guerre insupportable pour la Russie et qui sont une « réponse à l’agression qui est bien à l’origine de l’accélération des troubles actuels, notamment en termes de la crise alimentaire. Du fait de la présence russe, la rencontre sur l’île indonésienne ne devrait déboucher sur aucune déclaration commune finale, selon la même source, faisant écho aux propos d’un responsable américain à Washington. Dans ce contexte, un entretien bilatéral de Catherine Colonna et Sergueï Lavrov n’est pas prévu, de même que leur présence conjointe sur une éventuelle photo de famille, selon la source française. La réunion sert de tremplin vers le sommet des chefs d’État et de gouvernement du G20 prévu en novembre en Indonésie, auquel les autorités ont invité le président russe Vladimir Poutine, en tant que membre du club, à y assister. Si sa présence est discutée, la France n’entend pas mettre en œuvre la “politique de la chaise vide” ou “bloquer toute coopération internationale” – “ce serait contre-productif et inefficace contre nos intérêts”.