Le ministère français des Affaires étrangères a confirmé mardi la mort en Ukraine d’un deuxième combattant français, confirmant une information de RTL lundi. “Nous avons appris la triste nouvelle de ce décès”, a déclaré le Quai d’Orsay dans un communiqué. “Nous exprimons nos condoléances à sa famille, avec qui les services compétents (…) sont en contact.” Lundi, RTL a annoncé la mort de ce combattant. “Il a succombé à ses blessures le 25 juin dans la région de Kharkiv. Il avait 20 ans et a rejoint la légion internationale le 1er mars », a-t-il tweeté. “Grièvement blessé, dans le coma, Adrien D. était soigné dans un hôpital de campagne de la région de Kharkiv”, dans le nord-est de l’Ukraine, a indiqué la radio sur son site internet. Lire aussi Guerre en Ukraine : ce que l’on sait du Français tué au combat Le ministère avait souligné début juin qu’un premier combattant français parti “volontairement” avait été tué “au combat”. La Légion internationale de défense d’Ukraine, l’organisation officielle des combattants volontaires étrangers, avait également fait état de sa mort ainsi qu’un Néerlandais, un Australien et un Allemand sans préciser la date ni les circonstances de leur décès. RTL décrit cette première victime comme “Wilfried Blériot, tué le 1er juin et dont les obsèques ont eu lieu en France le 30 juin”. La radio confirme qu’il y aurait une cinquantaine de Français combattant actuellement en Ukraine.
20 000 combattants étrangers
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé la création de la Légion internationale pour la défense de l’Ukraine au début de la guerre, et les autorités ukrainiennes ont déclaré peu après avoir reçu environ 20 000 candidatures. Le conflit aurait également attiré un nombre important de combattants volontaires de Géorgie, une ancienne république soviétique qui a connu une guerre éclair avec la Russie en 2008 qui a conduit à la reconnaissance par Moscou de deux territoires séparatistes pro-russes, l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud. À la mi-juin, l’armée russe a déclaré qu’un peu moins de 7 000 “mercenaires étrangers” de 64 pays étaient arrivés en Ukraine depuis le début du conflit et que près de 2 000 d’entre eux avaient été tués. Le ministère russe a affirmé, sans pouvoir le vérifier, que la Pologne était le “leader absolu” en Europe en termes d’arrivée de combattants en Ukraine, suivie de la Roumanie et de la Grande-Bretagne.