Dimanche, lors de notre premier arrêt au marché de Talensac, cela s’est par exemple produit. « Oh regarde, tu as vu ça ? », raconte un père à sa fille, qui a quitté ses courses sans se rendre compte de rien. Car pour découvrir les charmants automates, que les plus anciens Nantais ont connus rue Joffre il y a quelques années, il faut ouvrir l’œil. Levez la tête : ces figurines en bois s’animent au-dessus de chaque porte du hall, utilisées pour la première fois. Pour fêter l’installation du projet Automates à l’unisson de Gavin Pryke, le marché de Talensac se transforme le temps d’une soirée en salle à tapas. Retrouvez une trentaine de commerçants pour l’occasion. #lvan #nuitduVAN pic.twitter.com/x69MOwX47p — Ville de Nantes (@nantesfr) 2 juillet 2022 L’accès à ce contenu a été bloqué pour respecter votre choix de consentement En cliquant sur ” J’ACCEPTE “, vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et ainsi vous aurez accès au contenu de nos partenaires J’ACCEPTE
Et pour récompenser au mieux les 20 minutes, n’hésitez pas à accepter tous les cookies, même pour une seule journée, via le bouton “J’accepte pour aujourd’hui” dans le bandeau ci-dessous. Plus d’informations sur la page Politique de gestion des cookies. A quelques centaines de mètres de là, au cimetière de la Miséricorde, certains visiteurs ont l’air un peu désorientés. Ils ne sont pas venus déposer des fleurs sur la tombe d’un être cher, mais chercher le cerf du plasticien Pascal Convert, sculpté en quatre reliefs de verre. Cachés dans la végétation de la partie la plus ancienne du cimetière, ces faons, faons et autres chevreuils apparaissent au détour des ruelles étroites. Ce qui est encore plus étonnant, c’est qu’ils suivent les visiteurs des yeux. “C’est vraiment excitant”, murmure Madeleine à son mari. Ils s’intègrent parfaitement ici, je pense. Creusons un peu plus loin pour voir s’il y en a d’autres un peu plus loin (spoiler : non). »

Armada de créatures

De retour au centre-ville, pareil. N’allez pas trop vite près de la porte Sauvetout sans dire bonjour au castor de la version précédente. Et ne vous inquiétez pas trop de trouver un endroit Royale assez nu par rapport à l’épave de l’été dernier. Car là aussi il faut faire un “pas de côté” pour s’immerger dans l’univers d’Hélène Delprat, qui a investi le plus confidentiel des lieux Félix Fournier, juste à côté. On y voit une armada de créatures en résine noire défiler avec des drapeaux, peut-être en référence à l’ange et son mégaphone, que le même artiste a installés au centre de la place Graslin. « C’est à la fois heureux et inquiétant, juge Eliza, que vous soyez venue faire la leçon en famille. On ne sait pas s’ils sortent de la basilique, s’ils veulent y rentrer… On veut se mêler à eux ou au contraire leur échapper. » D’ici le 11 septembre, 60 œuvres sont à découvrir, dont 26 inédites. Si les habitués ne s’attendent pas forcément à trouver une installation sur la Place du Commerce, encore en construction, c’est à ne pas manquer lors de votre passage. Tel un décor de théâtre, d’immenses panneaux colorés recouvrent les bâtiments, la Fnac et le cinéma, plongeant les passants dans un carnet de croquis réalisé au pastel à l’huile. “Il réutilise des éléments de l’architecture de la ville de Nantes et les réinterprète”, indique un médiateur. Amphitrite, vieilles bâtisses… Encore une fois, aiguisez votre regard pour tous les trouver !