Publié à 18h58
Vincent Larin La Presse
Selon l’ancien premier ministre du Québec, la décision du CRTC “viole la liberté d’expression”. Mais “le silence de Justin Trudeau” depuis que cette polémique a éclaté “démontre le manque de respect de son gouvernement pour cette liberté fondamentale”, a-t-il déclaré dans un tweet publié lundi soir. « Dans une société démocratique, le gouvernement ne peut pas dicter ce qui se dit dans les médias. Lorsque je deviendrai premier ministre, je veillerai à ce que le CRTC ne dépasse pas son mandat », ajoute Jean Charest. Rappelons que le CRTC a rendu la semaine dernière une décision faisant droit à une plainte contre Radio-Canada et l’obligeant à présenter à son auteur des « excuses publiques écrites » pour une chronique diffusée à l’émission Le 15-18 le 17 août 2020. Le « mot N » a ensuite été utilisé à quatre reprises – trois fois en français et une fois en anglais – lors d’un segment intitulé « L’actualité avec Simon Jodoin : des idées devenues taboues ? sur ICI Radio-Canada Première. Dans ce segment, le chroniqueur Simon Jodoin et la présentatrice Annie Desrochers discutent du livre de Pierre Vallières Nègres blancs d’Amérique, dans la foulée du lancement d’une pétition réclamant le congédiement d’un professeur de l’Université Concordia pour avoir mal cité le titre de ce livre dans un discours pédagogique le contexte.
title: " Mot Commen Ant Par N Dans Ktk Charest D Nonce Le Silence De Trudeau Face La D Cision Du Crtc " ShowToc: true date: “2022-12-17” author: “Gayle Gillespie”
Publié à 18h58
Vincent Larin La Presse
Selon l’ancien premier ministre du Québec, la décision du CRTC “viole la liberté d’expression”. Mais “le silence de Justin Trudeau” depuis que cette polémique a éclaté “démontre le manque de respect de son gouvernement pour cette liberté fondamentale”, a-t-il déclaré dans un tweet publié lundi soir. « Dans une société démocratique, le gouvernement ne peut pas dicter ce qui se dit dans les médias. Lorsque je deviendrai premier ministre, je veillerai à ce que le CRTC ne dépasse pas son mandat », ajoute Jean Charest. Rappelons que le CRTC a rendu la semaine dernière une décision faisant droit à une plainte contre Radio-Canada et l’obligeant à présenter à son auteur des « excuses publiques écrites » pour une chronique diffusée à l’émission Le 15-18 le 17 août 2020. Le « mot N » a ensuite été utilisé à quatre reprises – trois fois en français et une fois en anglais – lors d’un segment intitulé « L’actualité avec Simon Jodoin : des idées devenues taboues ? sur ICI Radio-Canada Première. Dans ce segment, le chroniqueur Simon Jodoin et la présentatrice Annie Desrochers discutent du livre de Pierre Vallières Nègres blancs d’Amérique, dans la foulée du lancement d’une pétition réclamant le congédiement d’un professeur de l’Université Concordia pour avoir mal cité le titre de ce livre dans un discours pédagogique le contexte.
