“Nous avons tout lieu de croire qu’il avait tout préparé”, a expliqué ce mercredi le procureur de Tarbes selon La Dépêche du Midi. Le procureur a livré quelques éléments de l’enquête sur les meurtres d’Aurélie Pardon et Gabriel Fourmigué à Pouyastruc, enseignants dans un collège de Tarbes.
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Il a fait état des fortes suspicions qui pèsent sur Cédric Tauleygne, époux d’Aurélie Pardon. Le couple, parents de jeunes enfants, était apparemment en instance de divorce. “Ils ont rompu, sans qu’aucune tension antérieure n’ait été signalée par la victime”, a expliqué Pierre Aurignac, qui a précisé que les deux victimes s’étaient rapprochées lors d’un voyage scolaire il y a quelques semaines.
“De nombreuses armes retrouvées”
Dès lors, les enquêteurs préfèrent la piste du mari déchu qui se serait vengé. “Plusieurs armes ont été retrouvées et confisquées lors des perquisitions à son domicile”, a précisé le procureur. Armes toutes déclarées selon La Dépêche du Midi. Considéré comme potentiellement dangereux car peut-être armé, le suspect aurait déclaré aux négociateurs français avec qui il était en pourparlers qu’il voulait se suicider, selon le journal espagnol Heraldo. “On ne sait pas s’il veut se suicider ou simplement échapper à ses responsabilités”, ajoute le procureur, qui refuse d’indiquer la nature du dernier contact téléphonique qu’il a eu avec le fugitif. “Il y a eu des contacts, mais il n’y en a plus”, a-t-il ajouté.
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“L’information judiciaire sera ouverte demain par le centre criminel de l’enquête de Pau sur le meneur des meurtres”, a conclu Pierre Aurignac.