La rumeur s’embrase après qu’un important dispositif d’enquête a été déployé mercredi dans les Hautes-Pyrénées pour retrouver Cédric Tauleygne, soupçonné d’avoir assassiné Aurélie Pardon et Gabriel Fourmigué à Pouyastruc lundi 4 juillet. Ici et là, on raconte que le téléphone du suspect atteindrait le département mercredi matin : A Pouyastruc, Piétat, Barabazan-Dessus… la peur se répand parmi la population qui a peur de tomber nez à nez avec l’homme pourchassé depuis trois jours, potentiellement armés. Si la rumeur n’est pas totalement infondée, elle n’en est pas moins incomplète.

Erreur technique?

Selon nos informations, le téléphone de Cédric Tauleygne aurait été limité aux Hautes-Pyrénées mercredi. Seul hic : elle aurait aussi été limitrophe de la province d’Aragnon en Espagne à la même époque.

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Si l’on ne connaît pas la raison de cette double délimitation dans la distance de 166 kilomètres entre la Bigorre et le secteur de Jaca, on comprend désormais pourquoi les Hautes-Pyrénées et les départements frontaliers ont fait l’objet d’un tel maillage par la police. Erreur technique? Un dispositif mis en place par le suspect pour brouiller les pistes ? Interrogée, la gendarmerie a brièvement indiqué « qu’aucun bornage n’a pu être confirmé », suite aux nombreuses reconnaissances de terrain et relevés techniques effectués dans le département.

Protéger les familles et la population

Depuis mercredi matin plusieurs barrages routiers ont été observés par les automobilistes bigourdan. Le dispositif a été reconduit aujourd’hui, voire renforcé dans la commune de Babazan-Dessus où résidait le couple Aurélie Pardon / Cédric Tauleygne et où se trouve la famille de la jeune femme assassinée. “Des mesures ont été prises pour protéger les familles”, a annoncé le colonel Sébastien Hamel, commandant le groupement de gendarmerie des Hautes-Pyrénées, lors d’une conférence de presse donnée mercredi à Tarbes par le procureur d’Aurignac.

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A Barbazan-Dessus, le domicile du couple et de la belle-famille du suspect était en effet sous garde, des militaires de la brigade de gendarmerie mobile de Mirande ont été déployés pour filtrer toutes les rues du village. Les locaux de la mairie ont été réquisitionnés par les gendarmes pour y installer leur état-major opérationnel, où ont été installés 70 militaires de l’escadron de gendarmerie mobile de Mirande, des membres de l’antenne du GIGN de ​​Toulouse et des gendarmes du groupement de gendarmerie des Hautes-Pyrénées. .

Vérifications nécessaires

En milieu de matinée, une opération de reconnaissance commence : carte en main, les soldats se dirigent vers les zones boisées autour du village. Objectif : vérifier que Cédric Tauleygne, passionné de sports de pleine nature et ex-réserviste, n’a pas trouvé refuge dans le milieu. poste de commandement. Évidemment, il n’y a rien à signaler.