• À lire aussi : Les anti-trams poursuivent la ville de Québec pour arrêter le projet • Lire aussi : La contestation du tram coûte déjà cher aux citoyens «Ce que je demande à ce groupe, qui dit qu’il collecte beaucoup d’argent en ce moment, c’est de faire connaître les personnes à qui il donne, le montant qu’il donne et d’où il vient. » Selon lui, cette exigence de transparence imposée au projet de tramway doit s’imposer également à ses opposants. “Par souci de transparence, ils devraient divulguer qui les finance. Je ne pense pas qu’il y ait quoi que ce soit de négatif derrière. » Mais selon lui, les citoyens du Québec ont le droit de savoir. Dons anonymes Le Québec ferait mieux de refuser de divulguer cette information, mais ses dirigeants ont assuré que la plupart des dons provenaient de Québécois. Me Dominique Bertrand, fille de Me Guy Bertrand, a insisté sur le fait qu’il n’y a aucune obligation légale de publier les noms car le groupe n’est pas un parti politique. Peur des représailles Il a également ajouté que les donateurs pourraient craindre des “représailles” si leurs noms étaient connus. Dans son style coloré, Me Guy Bertrand a ajouté que “c’est juste une distraction merdique pour conduire les journalistes vers une autre piste […] La transparence ne manque pas. Nous n’avons aucune obligation. On ne le donnera pas pour te remercier, pour jouer sur les noms […] Le fait que vous vouliez avoir la liste des noms est purement une distraction organisée par les créateurs d’images et les politiciens pour détourner l’attention.” Déficit Le groupe affirme avoir amassé environ 150 000 $. Parallèlement, environ 240 000 $ ont déjà été engagés en frais divers, dont des frais de justice. Le groupe compte sur un afflux de dons pour combler son manque à gagner. Avant même d’avoir reçu les pièces du parquet, le maire semblait s’attendre à ce résultat. « Nous obtiendrons les informations. Ce sera une procédure judiciaire. Nous laisserons la procédure judiciaire suivre son cours. Par la suite, son cabinet n’a pas voulu réagir au dépôt de la demande d’injonction. M. Marchand a exprimé sa déception que ces mesures aient un coût pour les contribuables. “Les citoyens ont le droit. Je trouve ennuyeux que nous devions investir autant de ressources pour faire cela. » — Avec Taïeb Moalla Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.