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Au micro, Audrée Houle a confirmé que « cette crise constitue une violence faite aux femmes ». “Les failles du système sont grandes et ce sont les femmes qui en subissent très souvent les conséquences”, a-t-il ajouté. Le directeur de l’association Viol s’est également dit prêt à dénoncer une “décision rétroactive” qui “affaiblit les agresseurs”. Cependant, elle laisse beaucoup d’espoir dans la mise en place du tribunal spécial pour les agressions sexuelles et la formation continue dispensée aux magistrats. Des hommes étaient présents dans l’action éclair de l’après-midi, mais ils ont préféré ne pas commenter. “Je préfère laisser parler les femmes”, a déclaré l’une d’entre elles.
Ils ont également scandé des slogans attaquant le juge, tels que : « Poliquin, juge bon à rien ». Plus de détails à venir…