L’instrument, qui est installé au télescope de l’ESO à La Silla, au Chili, a fait ses premières observations. Il scrute le ciel à la recherche d’exoplanètes telluriques dans la zone habitable (En astronomie, une zone habitable (ZH) est une région de l’espace où les conditions sont…) de leurs étoiles. L’instrument Near Infra Red Planet Searcher (NIRPS) et son système d’optique adaptative (L’optique adaptative est une technique qui permet de corriger les distorsions en temps réel…). La lumière (La lumière est toutes les ondes électromagnétiques visibles à l’œil…) collectée par le télescope (Un télescope, (du grec tele signifiant “loin” et skopein signifiant…) est dirigée à travers une série de miroirs avant d’être injectée dans une fibre optique (Une fibre optique est un fil de verre ou de plastique très fin qui a la propriété…).© N. Blind (Observatoire de Genève) / Consortium NIRPS / ESO A la pointe de la recherche sur les exoplanètes (la recherche scientifique définit avant tout l’ensemble des actions entreprises dans le but de…) et de la production d’instruments dédiés à ce domaine, l’Université de Genève (L’université de Genève (UNIGE) est l’université publique de le canton de Genève en…) (UNIGE) vient d’achever la mise en service du spectrographe NIRPS, en collaboration avec l’Université de Montréal (L’Université de Montréal est l’un des quatre établissements d’enseignement…). Installé sur le télescope de 3,6 mètres de l’Observatoire européen austral (ESO) se trouve un…) (ESO), sur le site chilien de La Silla (Désert d’Atacama), à côté de son grand frère le spectrographe visible HARPS, NIRPS sera chargé d’observer les étoiles dans le proche infrarouge (le rayonnement infrarouge (IR) est un rayonnement électromagnétique de longueur d’onde… ) pour mesurer leurs vitesses radiales. Son objectif principal est de détecter des exoplanètes rocheuses dans la zone habitable des étoiles de type M, qui sont plus petites et plus froides que le Soleil (Le Soleil (Sol en latin, Helios ou Helios en grec) est l’étoile…). La détection et la caractérisation des planètes autour (Autour est le nom donné par la nomenclature des oiseaux en langue française (mise à jour)…) de ce type d’étoiles, qui représentent 75% des étoiles de notre Galaxie (Une galaxie est , en Cosmologie, un complexe d’étoiles, de gaz, de poussières et…), est l’une des prochaines étapes du long voyage (Avant de définir un voyage (agréable ou non, court ou long, en mer ou non, efficace ou.. . ) pour l’étude de la vie (Vie est le nom 🙂 dans l’Univers (L’Univers est la totalité de tout ce qui existe et des lois qui le régissent.) . Le spectrographe Near Infra Red Planet Searcher (NIRPS), installé sur le télescope de 3,6 m de l’ESO à l’Observatoire de La Silla au Chili, a effectué avec succès ses premières observations (L’observation est l’acte d’observer attentivement les phénomènes, sans la volonté de…) pendant le mois (Le mois (Du lat. mensis “mois”, et anciennement au pluriel. “menstrues”) est une période de temps…) de juin 2022 Sa mission est de rechercher de nouvelles exoplanètes autour des étoiles les plus froides du Voie Lactée (la Voie Lactée (notre Voie Lactée (aussi appelée “notre galaxie”, ou parfois…). Le Département d’Astronomie (L’astronomie est la science d’observation des astres, qui tente d’expliquer…) de l’UNIGE avec la contribution du Centre national de recherche (PNR) PlanetS a contribué à cet ambitieux projet (Un projet est un engagement irréversible d’incertain , résultat non reproductible a…) créant le système d’optique adaptative (L’optique est la branche de la physique qui traite de la lumière, du rayonnement…) qui permet l’injection de la lumière du télescope dans la fibre optique (La fibre est un formation rudimentaire, végétale ou animale, d’aspect filamenteux,…) alimentation du spectrographe, logiciel (En informatique, un logiciel est un ensemble d’informations liées à des traitements…) réduction de données (En technologies de l’information (TI), a La donnée est une description élémentaire, souvent…) – qui permet de passer (Le genre Passer a été créé par le zoologiste français Mathurin Jacques…) d’observations brutes à des observations utilisables réalisés par les scientifiques – et enfin l’unité d’étalonnage qui permet d’étalonner le spectrographe. “C’est l’un des premiers spectrographes à haute résolution équipés d’un système d’optique adaptative”, s’enthousiasme François Bouchy, professeur associé au Département d’astronomie de l’UNIGE et co-responsable de cet instrument. “Cela démontre une fois de plus que Genève est à la pointe des instruments (le mot instruments est utilisé dans de nombreux domaines 🙂 et de l’innovation dans la recherche d’exoplanètes.”

A la recherche de la vie

Contrairement à HARPS qui fonctionne sur la lumière visible (La lumière visible, aussi appelée spectre visible ou spectre optique fait partie de…), NIRPS va observer les étoiles dans l’infrarouge. En se concentrant sur les étoiles de type M, plus petites que le Soleil et émettant leur lumière principalement dans le proche infrarouge, NIRPS permettra de détecter de petites planètes rocheuses dans la zone habitable de ces étoiles. L’étude de ces petites planètes est l’une des étapes nécessaires à la recherche de la vie dans l’Univers. Les étoiles de type M ont un avantage observationnel. D’une part, ils ont moins de masse, ce qui rend les mouvements provoqués par la présence d’une planète (une planète est un corps céleste en orbite autour du Soleil ou d’une autre de ses étoiles…) plus facilement détectables. En revanche, étant moins chaude que le Soleil, la zone habitable des étoiles de type M est beaucoup plus proche de l’étoile (Une étoile est un objet céleste qui émet de la lumière de façon autonome, semblable à un… ). Les planètes de cette zone ont donc une période orbitale plus courte (En astronomie, la période orbitale fait référence à la durée d’un corps céleste (étoile, etc.)), ce qui les rend plus faciles à détecter et à étudier. “Le NIRPS arrive au bon moment (Graphie) puisqu’il prend ses fonctions au moment de la création du nouveau Centre facultaire pour la vie dans l’univers à l’UNIGE”, déclare Francesco Pepe, directeur du Département d’astronomie et co-chercheur de le projet NIRPS. “Cet instrument permettra aux astrophysiciens genevois de rester leaders dans la recherche et la caractérisation des exoplanètes.”

Le bras rouge de 3,6 m

Une autre différence clé entre HARPS et NIRPS est que ce dernier sera basé sur un puissant système d’optique adaptative (AO). Ce système corrige les turbulences atmosphériques, qui font briller les étoiles. « L’AO nous a permis de réduire la taille de la fibre, et donc du spectrographe cryogénique, de 2,5 par rapport à un instrument classique. Ce qui est appréciable », se réjouit Nicolas Blind, assistant scientifique (Un scientifique est une personne qui se consacre à la étude d’une ou plusieurs sciences et qui…) au Département d’astronomie UNIGE. Les deux instruments installés sur le même télescope de 3,6 m de diamètre (Sur un cercle ou une sphère, le diamètre est un segment de droite passant par le centre…) peuvent être utilisés simultanément pour permettre une pleine résolution en lumière visible (HARPS) et infrarouge (NIRPS) de ces mondes rocheux à découvrir. Le développement du NIRPS a aussi permis de développer des technologies comme par exemple le nouveau réseau de diffraction (Un réseau informatique est un ensemble d’équipements connectés entre eux pour échanger…) la diffraction (La diffraction est le comportement des ondes lorsqu’elles rencontrent un obstacle qui n’est pas le leur…) qui seront utiles pour l’avenir (Futurs est une collection de science-fiction des Éditions de l’Aurore.) instruments à l’Extremely Large Telescope (ELT).

Savoir-faire genevois

NIRPS recherchera des exoplanètes en utilisant la méthode de la vitesse radiale. Lorsqu’une planète orbite autour d’une étoile, son attraction gravitationnelle fait “osciller” légèrement l’étoile, ce qui entraîne un décalage vers le rouge) ou un décalage vers le bleu (le bleu (du vieux haut allemand “blao” = brillant) est l’une des trois couleurs. .) de son la lumière, lorsqu’elle s’éloigne ou s’approche de la Terre (la Terre est la troisième planète du Système solaire par ordre de distance…). En mesurant les changements subtils de la lumière des étoiles, le NIRPS aidera les astronomes à mesurer certaines propriétés de la planète, comme sa masse. NIRPS permettra également la détection et la caractérisation des atmosphères d’exoplanètes. C’est la même technique que Michel Mayor (Michel Mayor (12 janvier 1942 dans le canton de Vaud, Suisse) est astrophysicien…) et Didier Queloz ont utilisé pour détecter la première exoplanète (Une exoplanète ou planète extrasolaire. une planète en orbite …) en 1995, une découverte qui leur a valu le prix Nobel de physique (Le prix Nobel de physique est un prix administré par la Fondation Nobel, selon…) 2019. Le spectrographe utilisé alors s’appelait ELODIE et a été inventé par les deux chercheurs suisses en collaboration avec l’opticien André Baranne. As-tu aimé cet article?…