La douleur et la surprise l’emportent. Olivier Doire, le frère de Christophe Doire, le chasseur décapité retrouvé en 1995, a réagi ce vendredi sur BFMTV à la mise en examen de sa belle-sœur, évoquant une “situation irréelle” et une “surprise absolue”, alors que pendant longtemps le partie du conflit entre chasseurs avait été favorisée par la justice. “C’est une surprise totale, un effondrement. Je m’attendais à tout sauf ça, je suis à terre”, témoigne Olivier Doire, témoignant le visage caché. Le corps de Christophe Doire, un chasseur amateur de 28 ans, a été découvert décapité le matin du 25 décembre 1995 dans l’Allier. L’enquête a ensuite pris une tournure décisive avec l’annonce jeudi que sa veuve avait été inculpée d’homicide involontaire et placée en garde à vue.

“Mon frère l’aimait à la folie”

“Pour moi c’était impossible (qu’elle soit coupable)”, assure Olivier Doire, expliquant qu’il n’a “jamais soupçonné” sa belle-sœur, qui est actuellement toujours considérée comme innocente par la justice. Revenant sur le couple formé par son frère avec celle qui fut sa femme jusqu’à sa mort, il évoque “quelques allumettes vocales, mais comme dans beaucoup de maisons”. “Mon frère était follement amoureux de lui”, dit-elle. “Je respecte beaucoup ma belle-sœur (…) Je ne comprends pas cette situation”, confie-t-elle. “Nous nous sommes toujours soutenus à travers la vie et la mort, j’ai adoré (leur) petit garçon et j’adore toujours ce petit garçon, j’y pense beaucoup en ce moment”, a-t-il déclaré, très ému, entre deux sanglots.

La belle-sœur nie les faits

Assurant que “beaucoup de choses” lui sont revenues de cette mise en examen, Olivier Doire a indiqué qu’il croyait que sa belle-sœur “(il) a menti plusieurs fois, joué un rôle plusieurs fois, mais je peux” dire non Suite. Si la veuve de son frère est reconnue coupable, “il n’y a aucun moyen qu’elle ait pu le faire toute seule”, a-t-il ajouté, faisant référence à son physique “faible”. Accusée de meurtre, la femme du chasseur décapité, 56 ans, n’a pas reconnu les faits. Il risque trente ans de prison criminelle.