Si l’opposition a répondu “probablement non” à l’idée d’une coalition, elle a dit “probablement oui” à l’idée de travailler “texte par texte”, a-t-il ajouté, espérant “un collectif de députés de l’opposition votant avec ” la majorité présidentielle. Emmanuel Macron, en prélude au premier cabinet du nouveau gouvernement lundi, avait regretté le refus des “partis au pouvoir” de rejoindre “toute forme de coalition”. Olivier Véran a également souligné que le discours de politique générale d’Elisabeth Borne mercredi au Parlement sera “la véritable introduction au quinquennat (…) comme c’est l’annonce de la politique que nous voulons mener, des réformes qu’ils veulent mener”. Il a défendu le choix de Mme Bourne de ne pas solliciter un vote de confiance des députés. La “confiance utile” est demandée “généralement plus tard, montrant que nous sommes capables, avec la majorité que nous avons, en construisant et en co-construisant avec l’opposition, de faire voter des lois au Parlement”, a-t-il insisté.