Le dispositif de recherche est encore en développement
Une importante chasse à l’homme est en cours depuis mardi matin autour de Jaca, petite ville espagnole située à environ 200 km du lieu du crime, pour capturer cet homme, dont l’identité n’a pas été confirmée par les autorités françaises et espagnoles. Cette entreprise « continue aujourd’hui. Le dispositif de recherche est toujours en cours, il ne s’est pas arrêté” du jour au lendemain, a déclaré un porte-parole de la Garde civile, qui s’est refusé à donner des précisions sur le nombre d’agents déployés ou l’étendue du périmètre de recherche. Un homme et une femme, tous deux enseignants dans un collège de la ville de Tarbes, ont été abattus lundi dans le village de Pouyastruc par un suspect “en fuite”, a indiqué mardi à l’AFP le procureur de Tarbes. , Pierre Aurignac, sans donner de précisions sur son identité ni sur ses motivations. Le parquet de Tarb a annoncé une conférence de presse mercredi à 16h00.
ils aiment la rivalité
Selon une source proche de l’enquête en France, une rivalité amoureuse serait à l’origine de ce double meurtre. Le suspect serait le compagnon de l’enseignante et le père de ses deux enfants. La famille vivait dans la petite commune de Barbazan-Desous et le couple était en train de se séparer. L’homme de 32 ans a été retrouvé lundi en fin d’après-midi allongé dans une rue de Pouyastruc par des voisins qui ont alerté les gendarmes. Arrivés sur les lieux, ils ont également découvert un homme de 55 ans, décédé à son domicile, à quelques mètres de là, selon le procureur. Lire aussi Justice : le nouveau pôle « cold case » inquiète déjà Les deux victimes, Gabriel Fourmigué et Aurélie Pardon, étaient respectivement professeurs d’éducation physique et de français. Lui, originaire du Gers, était connu pour ses exploits sportifs. Il avait remporté le championnat du monde junior de bobsleigh avant de représenter la France aux Jeux olympiques d’hiver d’Albertville en 1992 et à ceux de Lillehammer en Norvège en 1994. La recherche a été commandée par la partie française au Centre de recherche de la Brigade de Tarbes et au Département de recherche de Toulouse. Des autopsies des victimes auront lieu dans les prochains jours à l’Institut médico-légal de Toulouse. À VOIR AUSSI – Deux professeurs de collège abattus dans les Hautes-Pyrénées