nouvelles du jour Le sommet de l’OTAN a débuté mercredi à Madrid. Si le sujet du jour était l’invasion russe, plus précisément la création « d’un programme d’assistance complet à l’Ukraine pour l’aider à faire respecter son droit à l’autodéfense », une autre grande nouvelle était au menu. Tôt dans la matinée, la Turquie a levé son veto sur l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’alliance occidentale. En conséquence, l’agence a officiellement lancé l’adhésion de la Finlande et de la Suède en signant les protocoles d’adhésion. Une décision jugée “profondément déstabilisante” par Moscou, mais saluée par le président Emmanuel Macron, qui a déclaré que les deux pays “disposent de capacités fortes et interopérables” qui pourraient “apporter une contribution significative à la sécurité de tous les alliés”. La phrase “Les ambitions déclarées et les politiques coercitives de la Chine défient nos intérêts, notre sécurité et nos valeurs. » L’Otan dénonce une “coopération stratégique” entre Pékin et Moscou contre “l’ordre international”. Numéro 144 soldats ukrainiens, dont 95 défenseurs d’Azovstal, ont été échangés avec la Russie à Marioupol. “Il s’agit du plus grand échange (avec Moscou) depuis le début de l’invasion russe”, a déclaré la Central Intelligence Agency ukrainienne au Telegram. La tendance du jour Le ton est monté de toutes parts entre l’Occident et la Russie. Dans une déclaration commune, les membres de l’OTAN ont affirmé que “l’horrible cruauté de la Russie” provoquait “d’énormes souffrances humaines et des déplacements massifs, affectant de manière disproportionnée les femmes et les enfants” et que Moscou était “pleinement responsable de cette catastrophe humanitaire”. Mais le vrai clash du jour est sans doute celui-ci entre Boris Johnson et le Kremlin. Le Premier ministre britannique a déclaré que “si Poutine était une femme, ce qui n’est pas le cas, bien sûr, je ne pense vraiment pas qu’il se serait lancé dans cette folle guerre machiste”, le qualifiant de “parfait exemple de la toxicité masculine”. Réponse du porte-parole du Kremlin, Dmitry Peshkov : “Le bon vieux Freud aimerait beaucoup avoir un tel problème pour ses recherches de son vivant” à la tête du gouvernement britannique.