La police d’Ottawa a confirmé sur Twitter que Mme Lich sera ramenée à Ottawa pour comparaître devant le tribunal. L’avocat représentant Tamara Lich dans ses affaires civiles l’a contactée après son arrestation. Son client devrait être expulsé vers l’Ontario la semaine prochaine. La Gendarmerie royale du Canada (GRC) confirme que Tamara Lich a fait l’objet d’un mandat partout au Canada pour avoir enfreint ses conditions de libération. Cependant, la GRC n’avait aucune autre information, car cette arrestation relève de la compétence du service de police de Medicine Hat. Il n’y a toujours pas de détails sur les conditions de garantie violées par Tamara Lich. Tamara Lich est sortie en mars. Les conditions de sa libération lui interdisent principalement d’utiliser les réseaux sociaux, d’organiser des manifestations ou de communiquer avec plusieurs des autres organisateurs du cortège. Tamara Lich est accusée de désordre, d’incitation à commettre des désordres, d’entrave au travail de la police, d’incitation à intimider et d’intimider en bloquant et obstruant une ou plusieurs autoroutes en lien avec sa participation à des manifestations de camionneurs.
Contact interdit possible avec un autre organisateur
Bien qu’il ne soit pas clair quelles conditions de garantie Tamara Lich est accusée d’avoir violées, une photo circulant sur les réseaux sociaux semble la montrer avec un autre convoi organisateur qu’un juge lui a ordonné de divorcer. En mars, Mme Lich a été informée qu’elle avait été sélectionnée comme lauréate d’un Freedom Award décerné par le Justice Centre for Constitutional Freedoms (JCCF), un groupe juridique et un organisme de bienfaisance enregistré basé à Calgary. Le 17 juin, au lendemain des Toronto Freedom Awards, Stacey Kauder, qui se décrit comme une amie de Tamara Lich, a publié sur sa page Facebook une photo d’elle avec son mari et quatre autres personnes assistant à son gala JCCF. À sa gauche se trouve un homme identifié dans un message Facebook comme étant Tom Marazzo, un autre organisateur de convoi avec qui elle a reçu l’ordre de n’avoir aucun contact sauf en présence de son avocat. Agrandir l’image (Nouvelle fenêtre). Tamara Lich, quatrième à partir de la gauche, a reçu l’ordre d’un juge de ne pas avoir de contact avec Tom Marazzo, un autre organisateur de l’escorte. Ce dernier est identifié dans ce post Facebook comme le deuxième à partir de la droite. Cette photo montre l’équipe à Toronto après que Tamara Lich ait reçu son Freedom Award du Justice Centre for Constitutional Freedoms. Photo : Facebook par Stacey Kauder Des amis des deux organisateurs du convoi ont supposé sur les réseaux sociaux que Tamara Lich avait le droit de contacter Tom Marazzo lors de l’événement en raison de la présence d’avocats du JCCF qui représentent également Tamara Lich dans ses affaires civiles. Avec des informations de Paula Duhatschek et Meghan Grant