Eric est l’un des témoins du drame. “Je n’ai pas vu le choc mais je l’ai entendu. J’ai tout de suite mis une serviette sous la tête du petit garçon qui perdait beaucoup de sang”, raconte-t-il. La mère, une Ukrainienne, était bouleversée. Cette famille est arrivée en France au début de l’invasion russe, confirme Iryna Podyriako, présidente de l’Afuca (union franco-ukrainienne Côte d’Azur). Il est originaire de la région de Vinnytsia, qui borde la Moldavie, “peu touchée” par les combats. “Après avoir été accueillie par une famille d’accueil, elle est restée seule quelques semaines.”
“Une famille exemplaire”
Ce jeudi, le maire de Nice, Christian Estrozi, s’est exprimé sur ce sort tragique lors d’un conseil municipal. “Sa famille a été suivie par nos services. Une famille exemplaire. La petite a été scolarisée à Sainte-Thérèse. Nous prenons toutes les dispositions pour prendre soin de cette famille. La Mairie de Nice est à côté de la communauté ukrainienne et à côté de ses parents . l’enfant”. En ce moment, ces parents vivent cette épreuve à distance. Le père était resté en Ukraine. “J’ai prévenu le consul de le laisser venir en France. “Il faut une autorisation pour cela”, explique Irina Podyriako. Afuca se dit prête à aider cette famille de toutes les manières possibles, suite à ce nouveau drame qui frappe la communauté ukrainienne sur la Côte d’Azur. Vendredi, une mère de famille de 41 ans est entre la vie et la mort : elle est tombée sur une voiture près du département des Alpes-Maritimes. Après l’accident mortel de la Prom’, Irina Podyriako avoue dans un soupir : “Tout le monde est touché”.