“C’est avec une grande tristesse que nous vous informons du décès de Jimmy dans l’après-midi du (mercredi) 6 juillet”, a déclaré sa famille dans un tweet publié sur le compte de Caan. Son manager, Matt DelPiano, a confirmé la nouvelle à l’AFP. C’est avec une grande tristesse que nous vous informons du décès de Jimmy le soir du 6 juillet. La famille apprécie l’effusion d’amour et de sincères condoléances et vous demande de continuer à respecter leur vie privée en ces moments difficiles. Fin du tweet – James Caan (@James_Caan) 7 juillet 2022
Né à New York, dans le Bronx, en 1940 dans une famille d’immigrants juifs d’Allemagne, James Caan avait commencé sa carrière par de petits rôles à Hollywood dans les années 1960, notamment dans “Irma La Douce” de Billy Wilder (1963), ou Les Hommes sous la pluie de Francis Ford Coppola (1969). Trois ans plus tard, le grand réalisateur américain lui confie l’un de ses rôles les plus célèbres, dans le premier volet de la trilogie “Le Parrain”, une saga épique sur la mafia italo-américaine qui a marqué l’histoire du cinéma et fêté ses 50 ans. an. James Caan joue Sonny Corleone, le fils aîné de “don” Vito Corleone (Marlon Brando), et son meurtre brutal sous une pluie de balles dans un poste de péage est devenu l’un des moments déterminants du film. Le rôle lui a valu une nomination aux Oscars. “Je pense toujours que si j’avais eu la monnaie ce jour-là, j’aurais pu être beaucoup plus riche”, a-t-il plaisanté des années plus tard, faisant référence à sa mort au péage en attendant sa monnaie. “Si j’avais su qu’ils allaient faire ‘Le Parrain 2’ (dans lequel il avait un petit rôle de flashback), j’aurais refusé de mourir”, a-t-il plaisanté, qualifiant ce film de “bénédiction”. ” En lui. “Jimmy était quelqu’un qui a fait partie de ma vie plus longtemps et plus intimement que n’importe quelle autre figure du cinéma que j’ai jamais connue”, a réagi Francis Ford Coppola, saluant dans un communiqué à l’AFP son “vieil ami et “l’une des personnes les plus drôles que j’aie jamais connues”. jamais connu”. En écho à ce rôle dans “Le Parrain”, James Caan a été cité pour la première fois comme témoin en 1985 dans un procès populaire à New York parce qu’il connaissait l’un des accusés, un membre de la famille Colombo. , dans son enfance. Il témoigne ensuite, toujours à New York, en 1992 lors d’un autre procès où il se présente comme le meilleur ami d’un membre éminent de la famille Bonanno Mafia toujours dans le box des accusés. Après “Le Parrain”, sa carrière se poursuit avec des rôles dans d’autres films restés des classiques, comme “Rollerball” (1975), du nom de ce sport violent pratiqué dans une société futuriste, ou “Le Solitaire” (1981) de Michael Mann . L’un de ses autres grands rôles est venu dans Misery (1990), un camée exténuant adapté du roman de Stephen King. Il campe magistralement l’auteur Paul Sheldon, kidnappé dans les montagnes du Colorado par un admirateur maléfique incarné par Kathy Bates. “Ses films étaient les meilleurs des meilleurs”, a tweeté l’acteur et scénariste new-yorkais Adam Sandler. “Je l’aimais tellement. J’ai toujours voulu être comme lui. Je suis tellement content de l’avoir rencontré. Je n’ai jamais arrêté de rire quand j’étais avec cet homme”, a-t-elle ajouté. Acteur polyvalent, qui était apparu dans des dizaines de films sur six décennies, dont “The Yards” de James Gray (2000), “City of Ghosts” de Matt Dillon (2002) ou qui avait prêté sa voix à “Tempest of Meatballs giantess” (2009 ), James Caan s’est marié quatre fois et a eu cinq enfants.