L’information a été officialisée hier par l’Elysée, « Le président de la République envisage, sur proposition du Premier ministre, de nommer Jean Castex président du conseil d’administration de l’Organisme pour le financement des infrastructures de transport (AFIT ). ) de France”. En quittant Matignon, l’ancien Premier ministre, toujours conseiller municipal à Prades (Pyrénées-Orientales), avait en substance déclaré à L’Indépendant sa volonté “de continuer à s’investir au niveau national mais pas forcément dans le secteur politique”. Passionné de politique. ferroviaire, Jean Castex s’est battu pour accélérer le projet LGV entre Montpellier et Perpignan alors qu’il était premier ministre. Une fonction qui lui a également permis de “régler” les problèmes de la RN20 et de la RN 116 dont la gestion était confiée en parfaite harmonie avec l’Etat en région Occitanie. Sur son site internet, l’AFIT France explique qu’il s’agit “d’un établissement public national dont la mission est de participer au financement des grands projets d’infrastructures de transport et de mobilité, dans le respect des objectifs de développement durable et en cohérence avec les orientations gouvernementales”. Elle était présidée, jusqu’à présent, par Christophe Béchu, qui vient d’être nommé ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. A la fin de son mandat à Matignon, Jean Castex a souhaité rester à Paris, tout en refusant tous les avantages en nature que lui offrait sa position.