“Néanmoins, j’ai décelé quelques points de convergence concernant les préoccupations des Français : la protection du pouvoir d’achat, le souci de notre planète, la volonté d’améliorer la présence de nos services publics, notamment dans nos quartiers et nos zones rurales”, a-t-elle ajouté. continue. « J’entends dire qu’on part souvent du même point de départ, mais qu’on peut diverger au point d’arrivée. C’est ce qu’on appelle un débat démocratique, ça ne me fait pas peur, et je trouve même ça excitant”, confie Mme Borne. A Marine Le Pen (RN), il dit avoir bien écouté ses critiques, mais demande : « Où en sont vos propositions ? En tout cas (…), on retrouve vos obsessions. “A Mathilde Pano (LFI) il assure que “le blocage des prix ou le smic à 1.500 euros (…), c’est la banqueroute garantie pour le pays”. “J’ai dit devant vous, il y a quelques instants, les mots du dialogue, de la concertation, des partenaires sociaux. Et nous qualifieriez-vous de bulldozer méprisant pour les attentes et les craintes de nos concitoyens ? Elizabeth Bourne demande à ses adversaires. Rejetant les “tests d’intention”, le Premier ministre invoque finalement la motion de censure déposée par La France insoumise plus tôt dans la journée. “Vous chercherez à censurer un gouvernement qui commence son travail avec quelques principes dont je me souviens : pouvoir d’achat, valorisation du travail, transition écologique, égalité des chances, souveraineté”, feint-il de s’étonner. Demandant la formation de “majorités d’action”, le Premier ministre conclut par quelques mots simples : “Je vous demande de juger par les actes. »