“Imaginez une sorte de rage intérieure qui ne cesserait de grandir dans votre esprit, jusqu’au jour où apparaît un virus qui vous permet de tout laisser sortir et vous permet de satisfaire toutes vos pulsions inavouées”, explique le réalisateur dans le dossier de presse. C’est ce que font les zombies du film lorsqu’ils sont touchés par un mystérieux virus.

Sex freaks et sadiques

On est loin de La Nuit des morts-vivants, 28 jours après, Dernier train pour Busan ou la série Walking Dead que The Sadness ferait passer pour des bluettes ! Ici, les créatures prennent un plaisir sadique à commettre leurs crimes. L’air de leur rire est bien ficelé pour hanter les cauchemars du spectateur qui s’est échappé de tant de violence. Les amateurs de cinéma extrême, quant à eux, se retrouveront à la fête, découvrant des orgies sexuelles, des mutilations en tous genres et une gastronomie à base de victimes plus ou moins appétissantes. Le tout a rapidement viré à la farce avec ses exagérations et son humour macabre. Chargé des frustrations d’une population anxieuse soudainement abandonnée sur fond de pandémie, The Sadness ne se veut pas léger. Sa folie rageuse en fait une œuvre intense ainsi qu’une formidable expérience cinématographique.