• Lire aussi : L’identité du motard mort est connue Époux depuis 17 ans de la grand-mère maternelle de trois filles âgées de quatre à 10 ans, l’accusé était considéré comme le véritable grand-père des enfants. Ils ont également gardé des contacts réguliers avec ses grands-parents, avec qui elle était très proche.
Seul l’homme de 61 ans, qui n’est pas nommé pour ne pas identifier les jeunes victimes, s’est comporté pour le moins étrangement et illégalement en l’absence de sa femme. L’accusé enlevait régulièrement son pantalon et son sous-vêtement et prenait son pénis “en le bougeant un peu”.
Cette scène s’est répétée de nombreuses fois en 2018 et 2019 selon les trois victimes qui ont pourtant mis plusieurs mois à exprimer verbalement la situation, notamment en raison de leur âge. L’aînée des trois filles, aujourd’hui âgée de 13 ans, s’est toutefois fait dire qu’elle avait été agressée sexuellement par son grand-père à une occasion lorsqu’elle avait demandé de l’aide à l’accusé après être allée aux toilettes.
Lors de son procès, le résident de Portneuf a avoué qu’il avait enlevé ses sous-vêtements, mais uniquement à des « fins éducatives » pour que les filles ne se masturbent pas devant les autres. La version de grand-père n’a pas été acceptée et il a été reconnu coupable d’ostentation et de contacts sexuels.
De son côté, la grand-mère de son côté, qui n’avait rien fait lorsque ses filles ont signalé la situation pour la première fois, a continué à soutenir son mari malgré les accusations. De ce fait, les victimes ont été confrontées à un gros problème de loyauté lorsqu’elles ont vu leurs liens avec leur grand-mère se rompre.
L’accusé “a trahi la confiance” de sa famille, a déclaré la juge Marie-Claude Gilbert, qui a déclaré que la répétition de ses actes renforçait les dégâts. Pour cette raison, l’homme de 61 ans a été condamné à quatre ans de prison.