• Lisez aussi : De nouveaux ambassadeurs pour les Canadiens • A lire aussi : Wright et Slafkowski, l’amitié malgré la rivalité L’homme de 49 ans, qui était également présent au gala, jure qu’il n’a aucune preuve qui pourrait faire avancer l’enquête, et a rencontré les enquêteurs après l’incident. « Dans les semaines qui ont suivi, j’ai été appelé par les enquêteurs que Hockey Canada avait embauchés et ils m’ont demandé si je savais quelque chose, avais vu quelque chose ou entendu quoi que ce soit, mais il n’y avait rien. a déclaré Ducharme, qui a été rencontré par les médias mercredi lors de la Classique de golf de Joliette. Je n’avais aucune information. J’étais là au gala, mais aucune autre information au-delà de cela. “C’est rare qu’on sorte avec les joueurs.” Le scandale, qui a éclaté en mai, est en train d’engloutir Hockey Canada, dont les dirigeants ont même dû s’expliquer devant le Comité permanent du patrimoine canadien pour révéler que leur enquête n’avait pas permis d’identifier les huit hommes. a participé et a été nommé “John Doe 1 à 8”. « Je ne suis qu’un entraîneur de hockey, je ne suis pas assez intelligent pour être un cadre supérieur comme ça. Je les laisse choisir leur réaction », a-t-il ajouté, lorsqu’on lui a demandé comment il trouvait la façon dont Hockey Canada gérait le dossier. Ducharme ne pense pas qu’il existe une culture du silence dans le hockey, ou du moins que le hockey n’est pas seul dans son bateau. Cependant, cela ne justifie pas le geste. « Le hockey n’est qu’un reflet de la société. Si on va faire le tour des campus ou d’autres sports, d’autres domaines, je pense que c’est juste une réflexion comme ailleurs. Un poste offert à Martin St-Louis La poussière est doucement retombée pour Dominique Ducarme. Souriant et détendu, l’ancien entraîneur du Tricolore a commenté pour la première fois son licenciement. Il n’a donc pas révélé s’il avait eu une conversation avec Martin St-Louis, un ami de longue date qui remonte à l’époque de l’Université du Vermont. Cependant, on a appris qu’il lui avait proposé un poste avant la saison dernière. “Nous sommes en contact depuis un moment”, a-t-il vaguement informé les journalistes venus à sa rencontre. J’ai contacté Martin l’été dernier pour me joindre au personnel d’entraîneurs. C’est un bon joueur de hockey et je lui souhaite la meilleure des chances. » “Il avait des choses à faire et a décidé de ne pas rejoindre notre équipe. Je comprends aussi.” Long chemin Sur son propre sujet, Ducharme est loin d’être inquiet et philosophe. “J’ai parcouru un long chemin. C’est juste un test, dit-il. J’en ai rencontré plusieurs au cours de ma carrière. Je vais continuer à grandir.” “Il y a eu beaucoup de hauts et de bas. Il y a un an, nous nous préparions à jouer le match numéro 5 de la finale. C’était une expérience géniale. Puis en début de saison, la première mi-temps a été plus difficile avec les changements. La direction aussi.” Parlant d’expérience, Ducharme s’imaginait qu’on ne l’acquiert pas comme on achète une pinte de lait au magasin. “Il y a eu beaucoup d’embûches durant la première partie de saison. Pour acquérir de l’expérience, vous ne pouvez pas vous rendre chez Walmart pour l’acheter. Il faut passer par des choses comme ça.” Ducharme aurait-il pu faire les choses différemment ou revoir certaines stratégies décriées ? Le chauffeur de Joliette laisse savoir qu’il se remet parfois en question. «Nous le faisons toujours. Nous avons fait la même chose après la finale de la Coupe Stanley. Nous l’avons fait l’année dernière après la saison. Que ce soit positif ou plus compliqué, tu le fais toujours en tant que coach. Sinon, vous n’avancez pas.” L’avenir Quant à ce que l’avenir réserve à Ducharme, il dit avoir eu des “discussions” avec des équipes, mais il attendra de trouver l’emploi qui correspond le mieux à ses objectifs. “La piqûre est toujours là”, a-t-il déclaré. J’ai fait ça toute ma vie. Je veux revenir en tant qu’entraîneur de l’équipe nationale. L’an dernier, lorsque nous sommes entrés dans le tournoi ici, nous n’étions qu’à trois victoires de la Coupe Stanley. Mon objectif est d’avoir ces trois victoires qui manquaient. En attendant la bonne offre d’emploi, ne vous attendez pas à revoir Ducharme dans les ligues mineures de sitôt. “Je suis dans une situation où j’ai encore deux ans de contrat, a-t-il expliqué. Je suis ouvert à tout, mais j’ai l’impression que du côté junior j’ai fait ce que j’avais à faire.

Peu de contacts avec Jeff Gorton et Kent Hughes

Dominique Ducharme avoue souhaiter une meilleure communication avec le nouveau régime chez les Canadiens de Montréal, soit le vice-président Jeff Gorton et le directeur général Kent Hughes. « Il n’y en avait vraiment pas. J’aimerais avoir cette rencontre avec Kent. Au moins pour lui dire comment je voyais les choses et comment je percevais l’avenir, a-t-il avoué mercredi. On le voit ailleurs. Quand de nouvelles personnes arrivent, elles veulent tourner la page dans l’ancienne direction.” Au sujet du défenseur Jeff Petry, parmi les vétérans qui ont critiqué « la structure » sous ses ordres, Ducharme affirme qu’il n’a jamais été froid avec lui. “J’avais une bonne relation avec les joueurs. Avec Jeff, c’était une situation difficile avec le début de saison et sa situation familiale. Ce n’était pas facile pour lui, a-t-il soutenu pour la défense de son ancien joueur. J’ai toujours essayé de communiquer au mieux avec tout le monde. Il n’y avait rien de personnel entre moi et lui. C’était peut-être une situation sur 100 pour une saison.