Qu’est-ce qui vient après cette annonce ?
« Nous croyons fermement que nous avons un projet qui tient. (…) Pour moi, pour le club, ce club a un avenir positif. Significativement plus positif qu’il ne l’était lors de la reprise (il y a un an)”, assure Gérard López lors d’une conférence de presse organisée ce jeudi, au lendemain du premier match amical de la pré-saison. Bordeaux fait comme si de rien n’était, en attendant un nouveau recours devant le CNOSF. Pourtant, le temps presse car les Girondins n’ont pas encore reçu le document de la commission DNCG justifiant la relégation en National 1. Sans cette incitation, aucun recours n’est possible selon Lopez.
Appel permanent au CNOSF
“Nous n’avons pas encore notre mot à dire dans la décision, nous la trouvons très sérieuse. L’horloge tourne. Vous ne pouvez pas prendre un appel tant que vous n’avez pas la motivation. Le club est en grand danger depuis 48 heures, nous avons donné toutes les réponses, l’argent est immobilisé sur un compte et nous n’avons toujours pas la motivation. Soit c’est extrêmement long, pour des questions précises et courtes, soit il y a un autre problème. Ce manque de motivation crée un énorme problème.” Selon le président, Bordeaux dispose des fonds nécessaires pour poursuivre l’aventure en Ligue 2, s’exposant numéro par numéro avec l’aide de l’avocat du club et de son directeur financier. “Nous avons l’argent pour aller jusqu’à la fin de la saison. La décision de la DNCG en appel n’est pas simplement une destitution du club. Elle licencie deux conseillers juridiques, un tribunal de commerce, un conciliateur… Des personnes qui ont accès aux mêmes documents, aux mêmes sommes. Tout le monde (…) a donné une réponse positive”, assure-t-il, assurant également que “le montant des ventes dépassera largement ce qui est demandé”, tout en reconnaissant que “on pourrait nous reprocher la couverture de vendre des joueurs au premier passage avant de la DNCG. Il y a un an, Bordeaux promettait un chiffre d’affaires d’au moins 30 millions d’euros.
Gérard Lopez ne comprend pas
En effet, les transferts d’Adli, Kalu et Basic n’ont rapporté que 18 M€. Cette fois, la direction estime qu’entre les nouvelles ventes, l’intéressement au transfert de Tchouameni (et peut-être Koundé), les accords avec ses créanciers, la mairie et la métropole bordelaise, le club a des arrières solides et peut aller retour en Ligue 2. « Nous ne sommes pas là pour mendier. On est là pour que ce club, qui représente une région, revienne en Ligue 2. Sportivement, il y est allé de son propre chef. Mais si on ne demande pas, c’est parce qu’on a le budget pour toute la saison. Nous voulons que les bonnes décisions soient prises, en faveur de l’association, de l’écosystème, des salariés. » Gérard Lopez a terminé cette intervention médiatique en remerciant les supporters et les élus locaux qui poursuivent la mobilisation du club et se battent pour l’omoplate. « Comment un enthousiasme populaire ne répondrait-il pas au besoin qu’a aujourd’hui ce club de faire passer un message ? Pour moi c’est nécessaire. Ce club n’existe que pour ça. Le coach bordelais avait l’air de passer une mauvaise journée, mais il est néanmoins confiant. Son équipe jouera à un niveau professionnel lors de sa reprise. « Si tout se passe bien, à 100 %. Le but est d’avoir le budget de la saison, nous l’avons.