Depuis près de deux mois maintenant, les urgences de la zone ont les mains pleines. En plus des visites de routine, ils connaissent “une augmentation de 24% par rapport à l’année dernière des consultations externes”, note le Dr. Amélie Bourassa, médecin urgentiste et directrice adjointe des services professionnels et des affaires médicales au CHU de Québec. « Tant au secteur adulte qu’en pédiatrie, il y a pas mal de visites à l’urgence dans nos cinq installations pour des problèmes respiratoires. » « C’est énorme », note le Dr Bourassa, ajoutant que les installations du CHUL et de l’Hôpital du Saint-Sacrement ont été particulièrement touchées. Pédiatrie occupée Le Dr Stéphane Bergeron, directeur des services professionnels au CHU de Québec, fait le même constat, notamment dans le domaine pédiatrique. Stéphane BergeronChu de Québec Il ne se souvient pas d’avoir connu des périodes aussi intenses en été. “Depuis plusieurs semaines, nous avons un trafic important de virus respiratoires de toutes sortes, qu’ils soient grippaux ou autres, qui entraînent des hospitalisations d’enfants plus jeunes”, souligne-t-il. « En ce moment, nous travaillons à 100 %. Tous nos lits sont ouverts et nous ne pouvons pas avoir, comme d’habitude, le repos que nous connaissons en pédiatrie”, souligne-t-il, précisant qu’en été environ 50% des lits sont vacants. Selon lui, cette “hausse inhabituelle” est en quelque sorte un retour du balancier. “On a l’impression que du fait qu’il était moins socialisé, l’enfant était moins en contact et c’est là que ça recommence. Ce qui n’a pas été propagé se propage à un rythme plus rapide dans une période qui n’est pas normale pour la propagation. » autres options Le Dr Bourassa demande aux gens d’éviter les urgences s’ils le peuvent. Il suggère aux gens de consulter leur médecin de famille avant de se rendre aux urgences ou d’appeler le 811 pour parler à un professionnel de la santé. Les cliniques sans rendez-vous sont également une option, souligne-t-elle. « La salle d’urgence n’est pas toujours le meilleur endroit où aller pour les patients. Nous voulons garder les services d’urgence pour les urgences qui ne peuvent pas être prises en charge ailleurs. » Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.


title: “Forte Hausse Des Consultations Pour Virus Respiratoires " ShowToc: true date: “2022-12-06” author: “Ronald Hlavac”


Depuis près de deux mois maintenant, les urgences de la zone ont les mains pleines. En plus des visites de routine, ils connaissent “une augmentation de 24% par rapport à l’année dernière des consultations externes”, note le Dr. Amélie Bourassa, médecin urgentiste et directrice adjointe des services professionnels et des affaires médicales au CHU de Québec. « Tant dans le secteur adulte que pédiatrique, il y a pas mal de visites à l’urgence dans nos cinq installations pour des problèmes respiratoires. « C’est énorme », note le Dr Bourassa, ajoutant que les installations du CHUL et de l’Hôpital Saint-Sacrement ont été particulièrement touchées. Le Dr Stéphane Bergeron, directeur des services professionnels au CHU de Québec, fait le même constat, notamment dans le domaine pédiatrique. Stéphane BergeronChu de Québec Il ne se souvient pas d’avoir connu des périodes aussi intenses en été. “Depuis plusieurs semaines, nous avons un trafic important de virus respiratoires de toutes sortes, qu’ils soient grippaux ou autres, qui entraînent des hospitalisations d’enfants plus jeunes”, souligne-t-il. « En ce moment, nous travaillons à 100 %. Tous nos lits sont ouverts et nous ne pouvons pas avoir, comme d’habitude, le repos que nous connaissons en pédiatrie”, souligne-t-il, précisant qu’en été environ 50% des lits sont vacants. Selon lui, cette “hausse inhabituelle” est en quelque sorte un retour du balancier. “On a l’impression que du fait qu’il était moins socialisé, l’enfant était moins en contact et c’est là que ça recommence. Ce qui n’a pas été propagé se propage à un rythme plus rapide dans une période qui n’est pas normale pour la propagation. Le Dr Bourassa demande aux gens d’éviter les urgences s’ils le peuvent. Il suggère aux gens de consulter leur médecin de famille avant de se rendre aux urgences ou d’appeler le 811 pour parler à un professionnel de la santé. Les cliniques sans rendez-vous sont également une option, souligne-t-il. « La salle d’urgence n’est pas toujours le meilleur endroit où aller pour les patients. Nous voulons garder les services d’urgence pour les urgences qui ne peuvent pas être prises en charge ailleurs. »