ANALYSE – Dès le premier jour, leurs personnalités se sont affrontées et les questions litigieuses se sont accumulées. Il ne manquera probablement pas à beaucoup en Europe. Et surtout pas à Emmanuel Macron. Contrairement à la plus classique Angela Merkel, le président français n’a jamais été déstabilisé par des personnalités autoritaires, originales ou subversives. Il a longtemps cru en sa capacité à influencer Donald Trump, dont il n’a pas échappé aux acclamations. Rien de tel avec Boris Johnson, dont le “manque de sérieux” Emmanuel Macron a toujours dénoncé, regrettant ses mauvaises manières et ses mensonges à répétition. L’Elysée n’avait pas encore réagi à la démission du Premier ministre britannique jeudi après-midi. Mais on imagine aisément que des soupirs de soulagement sont tombés dans l’entourage du président. Entre les deux frères ennemis de l’Europe, la France et la Grande-Bretagne, il y a eu de nombreux différends diplomatiques et rivalités politiques dans l’histoire récente. Mais c’était toujours surmonté. Paris et Londres partagent une histoire coloniale et une nostalgie communes…

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