Une enquête préliminaire a débuté lundi 4 juillet, à la suite du dépôt de deux plaintes pour “agressions sexuelles”, “harcèlement sexuel” et “harcèlement moral”, par le parquet de Nanterre contre le maire André Santini (Union des démocrates et indépendants, UDI) d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) et vice-président du Grand Paris, a appris Le Monde de source judiciaire. Affecté à la brigade de répression de la délinquance contre la personne. Les deux plaintes, révélées par Le Monde, ont été déposées le 1er juillet par deux anciens proches de l’édile de 81 ans : son ancien directeur de cabinet et son ancien huissier. Lire aussi : Article destiné à nos abonnés André Sandini est visé par deux plaintes pour “agression sexuelle” et “harcèlement sexuel et moral”
Les deux plaignants ont en commun d’avoir été limogés par le maire, à la mi-mai, officiellement pour avoir « rompu les liens de confiance nécessaires à [leur] la coopération”. En effet, M. Sandini les a accusés d’arrêt de travail dû au Covid-19, les accusant, le 19 mai, de “manquer de respect au cabinet” et d’avoir contracté le virus lors d’une “orgie”. Marc, ancien huissier (2011-2020) et ancien directeur de cabinet du maire (2020-2022) et Pierre (prénoms changés), ancien huissier (2020-2022) de M. Santini, ont assuré au Monde qu’ils avaient été “touchables”. “, principalement dans la partie inférieure des fesses et de la cuisse. “C’est arrivé des centaines de fois qu’il me caresse”, raconte Marc. J’ai passé plus de dix ans à me faire toucher la cuisse. » L’ancien directeur de cabinet du maire affirme que M. Sandini, à l’été 2021, lui a été “littéralement jeté” dans un ascenseur. “Une agression sexuelle” qui est à ses yeux “un élément déclencheur”. “J’étais paralysé, collé à lui. Elle a commencé à mettre une main sur son dos et une main sur son ventre, puis a commencé à le frotter. Son visage était à environ quatre pouces du mien. Quand j’ai atteint le 2ème étage, je l’ai repoussé et suis sorti de l’ascenseur en premier, marchant précipitamment vers mon bureau. »

“Culture d’impunité”

Pierre révèle que c’est en avril 2022, deux semaines avant son expulsion, qu’il “est parti en vrille”. Ce jour-là, selon son récit, André Santini « tenta de [l]’embrasser’ deux fois et approcher [l]avec la main [s]roulons.” Marc et Pierre disent s’être occupés de pans entiers de la vie personnelle de l’édile. En plus de rédiger ses discours, de gérer sa correspondance publique et privée et de le critiquer dans la presse, ils devaient, selon leur récit, nourrir les poissons de l’aquarium de M. Santini. ramasser son stylo tombé par terre. Obtenir ses médicaments à la pharmacie, ordonnance en main. Remplissez quotidiennement votre pilulier. abattage; énumérer ses nombreux revenus et pensions. Nettoyez sa collection de cigares et de pièces de monnaie à la maison. on beurre ses tartines et on commande la bouteille de champagne que l’ancien député des Hauts-de-Seine (1988-2017) consomme « tous les midis aux frais de la commune », selon Pierre. Il vous reste 21,66% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.