Publié hier à 20:01, Mis à jour hier à 21:11 “J’annoncerai (mon) choix le moment venu”, a déclaré Elisabeth Borne mercredi (ici, à son cabinet de Matignon, le 31 mai). Joël SAGET / AFP ANALYSE – Le Premier ministre qui a consulté l’opposition doit prendre sa “décision”. Le cadre est tel qu’il rend la formule maladroite. Dans un entretien accordé à l’Agence France-Presse le week-end dernier, Emanuel Macron a déclaré qu’il convenait de “réaffirmer” sa confiance au Premier ministre Elizabeth Bourne. Un privilège qui, constitutionnellement, n’appartient bien sûr qu’au président de la République. Ce qui pourtant, d’un point de vue plus politique, semble un peu sans rapport avec la physionomie de la nouvelle Assemblée nationale. Car, malgré la tradition selon laquelle l’hôte de Matignon veut être généralement soumis à un vote de confiance au Parlement à l’issue du discours de politique générale, l’exécutif a aujourd’hui les yeux rivés sur l’exception. Ce que c’est que de pouvoir se passer de l’une et/ou de l’autre de ces étapes facultatives, comme l’ont fait en leur temps les socialistes Michel Rocard, avec Cresson et Pierre Bérégovoy, pas plus que Raymond Barre et même Pierre Messmer en 1972. l’approbation du demi-cercle. “Aucune décision n’a été prise. C’est un…

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