« Une boîte à outils disponible dans les territoires ». Par ces quelques mots, le Premier ministre a identifié ce vendredi le rapport de la “mission éclair” qui devait démêler les urgences. “Toutes les propositions” du rapport Braun de 41 ans sont soutenues par le gouvernement, a confirmé Elizabeth Bourne lors d’une visite à l’hôpital de Pontoise dans le Val-d’Oise. Le chef du gouvernement a mentionné trois domaines clés. Lire aussi Comment les hôpitaux tentent désormais d’éviter de sombrer Premier axe : appeler le “15” au lieu des urgences. Une recommandation qui n’est pas nouvelle, mais Elisabeth Borne a tenu à la révoquer. En appelant le numéro du Samu, “ils vont vous écouter, vous guider, vous aider à prendre rendez-vous chez le médecin dans les prochains jours”, a-t-il insisté, notant que cela permet d’évacuer le stress en cas d’urgence. Deuxième axe : faire appel à tous les professionnels de santé. Ainsi, diverses mesures seront prises pour inciter les personnes intéressées à travailler davantage. Par exemple, une « majoration de 15 euros » pourrait être prévue pour les professionnels qui « acceptent des personnes extérieures à leur clientèle », a expliqué le Premier ministre. De plus, certaines professions de la santé verront leurs privilèges s’élargir. Par exemple, les physiothérapeutes ou les pharmaciens pourront renouveler les ordonnances des patients atteints de maladies chroniques. Enfin, les démarches qui permettront aux médecins retraités de reprendre le travail seront simplifiées. Lire aussi Hôpital : le fléau des « lapins », ces rendez-vous ne sont pas tenus Troisième axe : l’hôpital. Il y aura plusieurs gestes financiers, notamment un « sursalaire » pour le travail de nuit des soignants. VOIR AUSSI – Crise hospitalière : à Cherbourg, Macron annonce une “mission flash” pour les urgences