Elizabeth Bourne a appelé mardi les gouverneurs et les responsables de la santé à encourager l’utilisation de masques “surpeuplés” et “fermés”, en particulier dans les “transports publics”, à la suite de la résurgence des cas de Covid-19, a rapporté Matign. Dans la soirée, la Santé publique de France faisait état d’une très forte reprise des nouveaux cas d’infection, à 147.248, soit 54% de plus qu’il y a une semaine. Les chiffres de mardi sont globalement supérieurs à ceux des trois jours précédents en raison de la fermeture des laboratoires et des pharmacies le dimanche et du temps nécessaire à la collecte des données le week-end. Les autorités sanitaires ont dénombré 95 000 cas il y a sept jours et 35 000 cas il y a quatre semaines.

“Recommandations” sans “obligatoire”

Le premier ministre, qui s’est entretenu mardi par téléconférence avec les préfets d’arrondissement et les directeurs régionaux de la santé, a adopté lundi bon nombre des recommandations formulées par la ministre de la Santé Brigitte Bourguignon. Des “recommandations”, sans “caractère impératif”, mais qui interviennent alors que le taux d’incidence de l’épidémie “a doublé en une semaine dans la quasi-totalité de l’agglomération et dans toutes les tranches d’âge de la population”, a souligné Matignon. Dès lors, Élisabeth Borne a réclamé des “messages de prévention”, avec pour consigne de “se laver souvent les mains”, “d’aérer régulièrement l’intérieur”, de “porter un masque dans les lieux fréquentés, à l’intérieur et surtout dans les médias publics” en période de pointe” et de “se tester”. dès les premiers symptômes et isolez-vous immédiatement en cas de positivité”.

Promotion de la vaccination

Le Premier ministre a également demandé à chacun de vérifier son calendrier vaccinal, notamment les Français de plus de 60 ans et les plus fragiles qui “devraient bénéficier du deuxième rappel”, soit la quatrième injection. Ils devraient également recevoir “des emails de sensibilisation à la santé dans les prochains jours” de l’Assurance maladie, a indiqué Matignon. Dans le même temps, l’exécutif travaille sur un nouveau projet de loi, qui doit être présenté et examiné en juillet, avec pour objectif de maintenir un “dispositif de surveillance et de sécurité sanitaires” jusqu’en mars 2023. L’Europe connaît actuellement une septième vague de Covid-19, qui s’explique en grande partie par la fuite immunitaire de nouvelles variantes, à savoir la forte capacité à résister à la protection induite par les vaccins et aux infections antérieures.