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Pendant quelques heures, pas de son, pas d’image. Le mardi 28 juin, la plupart des émissions de radio et de télévision publiques et des journaux se sont tus. Une manière pour les journalistes et techniciens de ces médias d’exprimer leurs vives inquiétudes quant à l’avenir de Radio France, France Télévisions, RFI et France 24, Arte ou l’Institut national de l’audiovisuel (INA, principalement chargé des fichiers audiovisuels publics). Après la grève, qui a suivi en masse, et une manifestation à Paris qui s’est terminée devant l’Assemblée nationale le jour où les nouveaux députés siégeaient pour la première fois, les personnels de l’audiovisuel public ont exprimé tout le mal qu’ils pensaient de la répression brutale “Fin de licence TV (nom officiel Contribution to Public Broadcasting) et a tenté de discuter d’une décision cruciale pour l’avenir d’une importante chaîne d’information, qui n’a pas encore fait l’objet d’un débat public. La manifestation de ce mardi a peut-être fait la différence : à la fin du défilé, certains des participants parlaient à des députés de gauche, comme le montre notre reportage.