A lire aussi : L’article s’adresse à nos abonnés Une refonte pour tenir compte des nouveaux soldes et démarrer le quinquennat  

Femme de centre droit, membre du Parti radical et figure montante de la Macronie : Mme Faure succède à son prédécesseur Joël Giraud – également du Parti radical et dont elle est proche – le “Mister Ruralité” du précédent quinquennat qu’il a pris du nom de la crise des “gilets jaunes” et du grand débat. “J’ai toujours défendu le renforcement des liens entre nos territoires. Je suis fier de pouvoir présenter cela au gouvernement. J’ai une pensée pour le Lauragais. Je mettrai ce que j’y ai appris au service de la France”, a réagi le nouveau venu sur Twitter. Honoré de la confiance de @EmmanuelMacron et @Elisabeth_Borne. J’ai toujours défendu la création de liens entre… https://t.co/ALekgbotkR —Dominique Faure (@Dominique Faure)
Ancienne joueuse de tennis de haut niveau, titulaire d’un diplôme d’ingénieur de l’INSA de Lyon et d’un MBA d’HEC Paris, Mme Faure a travaillé pour de grands groupes (IBM, Motorola, SFR, Veolia), dirigé un cabinet de conseil en ressources humaines, avant d’entrer en politique contre les élections législatives de 2012.

Le casting s’interroge

A peine élue le 19 juin, députée (Renaissance) du 10e arrondissement de la Haute-Garonne, elle devra céder son siège à son adjoint. Ainsi que sa présidence de maire de Saint-Orens-de-Gameville – ville de 12 000 habitants de l’agglomération toulousaine qu’elle dirige depuis 2014, où elle habite – ainsi que la vice-présidence de Toulouse Métropole. Cependant, elle restera conseillère métropolitaine et municipale. Mère de trois enfants, Mme Faure est consultante spécialisée auprès de grandes entreprises depuis trois ans. Elle accompagne également son mari, gérant d’un hôtel-restaurant, dont elle est copropriétaire. Si les élus ruraux sont heureux de trouver un interlocuteur qui s’engage pleinement à leurs côtés, le casting d’un élu s’est penché sur les enjeux urbains. “Nous avons besoin d’une connaissance fine de la réalité rurale”, rappelle Bernard Delcroce, président du parlement rural – qui réunit élus, chefs d’entreprises, associations – qui présentera des projets prioritaires “dans les meilleurs délais”. Il vous reste 55,97% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.