« On », c’est surtout son parti, LFI, sur qui il tire à boulets rouges. Un parti qui, dit-il, l’a lâché et qui ne lui a donné aucune nouvelle depuis la mi-mai. Taha Bouhafs réclame alors « une procédure juste et équitable sans laquelle » il pourrait « savoir ce que l’on lui reproche exactement ».
Revenir « une dernière fois » au nom « de cette justice »
Dans sa « lettre ouverte à la France insoumise », l’ancien candidat aux législatives explique revenir « une dernière fois » auprès de ceux qu’ils appellent ses « camarades » au nom « de cette justice ». « Je ne m’accroche à aucun poste, je n’en ai plus aucun. Mais je ne veux pas que l’affaire soit étouffée, oubliée. Je vous demande simplement une procédure juste et équitable où le fondamental principe du contradictoire sera respecté », conclut Taha Bouhafs.
Un Taha Bouhafs qui n’oublie pas au passage de révéler ses échanges avec Clémentine Autain, la veille de son retrait de la course aux législatives. Taha Bouhafs explique s’être senti « abasourdi, dans l’incompréhension la plus totale ». La suite est à lire dans ce tweet :
Après un difficile et long silence, c’est le moment pour moi de reprendre la parole, pour vous donner les explications que je vous dois.
Et demander les réponses que l’on me doit.
Lettre ouverte à la @FranceInsoumise
1/2 pic.twitter.com/PXrXkvC2I1
— Taha Bouhafs 🔻 (@T_Bouhafs) July 5, 2022
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Sous ce dernier, le jeune militant présente également ses excuses « à celles et ceux parmi[s] es soutiens qui ont été troublés par ce silence dont ils ne connaissaient pas la raison ». Et de conclure : « Je n’ai plus aucun rôle aujourd’hui, je demande simplement de pouvoir me défendre. »
Une enquête interne chez LFI
Pour rappel, la France insoumise, comme la plupart des cadres de la Nupes, n’ont pas hésité un instant après la révélation des accusations de violences sexuelles à l’encontre de Taha Bouhafs. Avant les révélations, il était encore largement soutenu après sa décision de retirer sa candidature de la campagne des législatives, expliquant avoir « encaissé une tempête d’attaques sans précédent », avec « tous les jours une nouvelle calomnie » contre lui. Jean-Luc Mélenchon, suivi par de nombreux insoumis, avait aussitôt dénoncé « une meute [qui] s’est acharnée » contre le candidat. Puis, le 10 mai, le parti avait annoncé lancer une enquête interne sur son ancien candidat. Et les mêmes cadres de la Nupes ont soutenu alors sans ambiguïté les victimes supposées.